Les impressions de Jean Luc A., Le grand spécialiste de la montée d’Urcy, il habite à quelques kilomètres et la connait sur le bout des doigts, que ce soit en vélo, en Mob, en moto, en voiture, cette année en MG B. Il y a même fait un tonneau en formule V il y a… pfff… prescription !
Une belle journée un peu humide, organisée magistralement par le BHR. C’est décontracté, ça parait presque un peu folklo, mais pas du tout, la journée se déroule impeccablement, les voitures montent et montent encore, à la grande satisfaction des pilotes et du trop maigre public refroidi, c’est évident, par des nuages trop menaçants et par les réunions de famille. La fête des Mères, c’est sacré. Un grand bravo et un grand merci à Hubert et son équipe !
Dès le samedi en début d’après-midi, l’administratif est en place. Sourires et efficacité… que demander de mieux ?
Aïe ! le parc a bien souffert des pluies des jours derniers, un orage dans la nuit va encore « améliorer » les choses.
Dimanche 29 mai, 6 heures du mat’, Urcy s’éveille.
Mais Hubert Pretin, le patron du BHR, a tout prévu. Une main de fer dans un gant de velours, et œil de lynx, merci Hubert, OK la buvette c’est par là. Merci.
Le parc coureur est en dur pas de problème, les voitures sont regroupées par genre. Le samedi après midi, c’est l’occasion de rencontrer les copains, de faire le tour du parc tranquillement.
Les Italiennes peuvent causer entre elles.
La belle Jaguar apprécie la compagnie de GT de prestige.
Rare, deux petites Hilman Imp, la rouge est une Stiletto là ça speake english.
Certains concurrents doivent se faire aider par un organisateur dévoué pour renforcer les panneaux de portes, à apprécier les poignes de portes allégées, le détail qui tue.
Hilman à moteur Coventry Climax, Charles, son pilote Spirit Racer Club, prévoit une suspension plus ferme.
Skoda Turbo, extrêmement rare chez nous.
La Skoda se faufile entre les bottes de paille, le public bien installé (une buvette est à côté) peut profiter tranquillement du spectacle.
Beaucoup d’organisateurs de montées historiques sont aussi des participants ici c’est le patron de la montée d’Uxeau (71) qui aura lieu le 28 aout.
Encore un organisateur de montées historiques, Dany Brière, le « Chef » de la montée de Verovres (71) le 26 juin.
Exceptionnel, une Alfa Montréal, en cadeau le chant du moteur.
Raccourci de l’histoire Alpine entre les premiers modèles intacts et les derniers très préparés.
Le Club Mécapassion 21 participe efficacement à l’organisation, mais roule aussi.
Joséphine la MGB de Jean-Luc, 760 kg, un nouveau moteur et un pilote, le Stig burgonde qui connait chaque millimètre du parcours.
L’occasion de revoir un grand nom de la course de côte, Michel Pignard dans l’Abarth de la collection Pont.
Le parcours, sélectif et glissant, fut fatal à cette barquette.
La belle barquette NSU de Cuynet, c’est le fils qui l’emmène maintenant.
Les départs sont donnés en respectant des espaces raisonnables, le directeur de course connait son métier.
Barquette Alef.
Après une petite séance de roulage sur le circuit de Pouilly, tout est en ordre pour la Geri.
La Torralba du team Egel, peut être la seule encore en vie et d’origine, en préparation, un sujet dans Spirit Racer.
Trois voitures engagées par Patrick Egel, bien connu dans le milieu de la voiture historique.
Le chien de Patrick veut voir ça.
Pas moins de cinq Racers en démonstration.
Le DH à moteur de 500 GPZ, Daniel, pilote du Spirit Racer, est un ancien passager de Sidecar Basset, septième du championnat de France.
Dufrene, moteur de BMW bicylindre accouplé à un pont arrière de Simca 5 coupé et décentré. Le châssis et les suspensions sont de provenance Simca 5 Topolino, ça marche fort.
On ne présente plus Raymond Janiaut, présent dans toutes les montées.
Le M 20, celui-là je le connais bien et j’ai apprécié le doux ? Murmure ? Du gros monocylindre en mégaphone entre les rochers d’Urcy, manque plus que l’odeur de l’huile de ricin.
Seb, un pilote Spirit Racer, sa Martini, est équipée d’un 1600 Toyota bien réglé.
Pas moins de deux Bugatti, et comme c’est l’anniversaire de la charmante passagère… champagne.
C’est qui est bien sur les Bugatti, c’est qu’il n’y a pas besoin d’ouvrir le capot pour compter les cylindres… il suffit de regarder le tableau de bord.
Leçon de conduite en Bugatti, se placer précisément au freinage en entrée de virage, viser la bonne trajectoire.
Puis gaz, et pour gazer ça gaze, Christophe son propriétaire ne la déplace que par la route pas de remorque pour cette fringante jeune fille.
Crédit photos : Le Bien Public, Jean Luc Audry, Alain Heurtaut, B Marchand, S Ravry, Cl Doudray, JM Soufflet, Ch.Viart-Guyenot.