Jaguar au Mans, c’est juste après la Deuxième Guerre. Fondée en 1922, la Swallows fabrique des side-cars, puis, en 1931, des voitures de sport avec la SS 1. L’entreprise est alors rebaptisée Jaguar.

1948 : la XK 120 vient de sortir, voiture de série la plus rapide du monde, elle atteint 193 km/h avec le parebrise enlevé. Construite à 12 000 exemplaires de 1948 à 1954, c’est la voiture des stars du cinéma. Elle est aussi à l’aise sur les circuits automobiles que devant les palaces de la côte niçoise !

Trois XK 120 pratiquement de série sont engagées au Mans 1950 gagné par Talbot. Une seule Jaguar est à l’arrivée à la douzième place avec 131 km/h de moyenne.

 

 

 

 

 

 

 

La XK 120 de série.

 

Robuste châssis en échelle, train avant triangulé, pont arrière suspendu et guidé par des ressorts à lames, roues à rayons Rudge, c’est du classique. Pour Le Mans, la carrosserie est en aluminium.

 

 

 

Le châssis est dérivé de celui de la berline.

 

 

 

Moteur six cylindres en ligne, bloc fonte culasse aluminium à deux ACT ;  160 à 180 CV ; 5300 t/min. Le bloc moteur en fonte est issu du moteur de la SS d’avant-guerre, une nouvelle culasse en aluminium à deux ACT est dessinée, une version quatre cylindres d’environ 150 CV est aussi fabriquée, mais elle est vite abandonnée.

 

 

Le fameux moteur XK à double ACT.

 

 

Les enseignements de l’expérience en course sont tirés ; il faut mettre au point une autre version, ce sera la XK 120 C ou tout simplement la C.