Formidable plateau, organisation impeccable du paddock signée Peter Auto, mais âge d’or ne signifie-t-il pas belle époque de l’automobile ? Où sont nos Bugatti, Delahaye et autres Amilcar, où sont nos Monomilles, Racers, Formules France ?
Mais ne boudons pas notre plaisir, l’Âge d’Or c’est aussi l’occasion de voir de véritables monuments du sport auto et de redécouvrir le nouveau visage du circuit de Dijon modernisé et… enlaidi, des bâtiments ennuyeux d’un gris « mortel ». La terrasse au-dessus du paddock, qui permettait d’admirer les départs a disparu ! Une partie du circuit est interdite, telles les grandes courbes avant la ligne droite des stands et… toujours les cailloux pour les allées spectateurs.
Des concurrents de plus en plus (trop ?) professionnels, le paddock est un véritable salon du semi-remorque ! TOUTES, absolument toutes les voitures sont en état « concours », mais, heureusement, cela n’empêche pas les bons échanges avec les meccanos et pilotes, toujours ravis de présenter leurs merveilles. Ne nous plaignons pas que la mariée soit trop belle et profitons de cette « nuit de noces ».
Album photo
Nous nous sommes attardés principalement sur les monoplaces à moteur avant, avec, pour commencer, quelques Maserati.
La Scarab, belle Américaine et son gros moteur 4 cylindres, couché sur le côté.
Maintenant, quelques formules Junior, moteur avant.
La sublime Lotus 16 de 1 F, pour abaisser au maximum le pilote, la transmission est décalée sur le côté, un renvoi d’angle recentre le pont arrière, quant au pilote, il met ses pieds où il peut !
Junior italienne à transmission décalée et mécanique d’origine Fiat.
Revue de détails
Photos de Cath’, Ducou 21, Jean Luc A. Guyecar.