Samedi 12 septembre, au rendez-vous du Bel Air organisé par l’AOC Beaune sur l’ex-Nationale 6, une magnifique Amilcar C 6 est venue se faire admirer.
Exposition spéciale motos, alors que les « curieux passionnés » (dans l’ordre inverse si l’on préfère) admirent les Terrot, et autres AJS, un bruit d’échappement libre qui focalise leur attention et leur fait dresser la tête, comme un seul homme. C’est une magnifique Amilcar C6 qui se gare face aux pompes à essence. Elle est patinée à souhait, dans son jus comme on dit, répand une bonne odeur d’huile chaude. On s’approche et chacun la détaille, découvre qu’aucun habillage ne recouvre la boite de vitesses, le pédalier est minuscule, les sautes-vents sont individuels, le levier de freins à main est à l’extérieur de l’étroite carrosserie.
Ni garde-boue, ni phares, un merveilleux échappement libre, pas de portes, des roues à rayons, bref, un VRAI Racer.
Le levier au-dessus de la main gauche du pilote sert de pompe pour la mise en pression du réservoir d’essence.
Six cylindres en ligne, double ACT, compresseur Roots, 1100 cc et 90 CV bien nerveux.
Sans le capot et sans la calandre, le compresseur Roots, les lames de ressort et le train avant rigide, les freins à câbles. Démarrage à la manivelle… au quart de tour.
Le temps de sauter dans les archives du Spirit Racer club et voilà les plans.
En course face à sa grande rivale, la Bugatti, quelle était la meilleure ?
Arrivée par la route et repartie de même, au revoir et merci pour ce moment.
Les très rares fois ou je croise une Amilcar C6 il me faut plusieurs jours pour me remettre.Tout le génie des années 20/30 est la.De plus cette voiture est dans son jus délicieux et de plus elle roule.Un vrai bonheur d’automobile que son propriétaire ne semble pas bouder sur la RN6.