En 1915, c’est la voiture la moins chère du marché : 125 dollars contre 265 pour la Ford T.

Article complété grâce à l’aide de l’ami Jean, notre bible de l’auto.

Équipée soit d’un moteur électrique soit d’un moteur thermique, elle a été fabriquée de 1912 à 1920 par Smith Flyer Cyclecar, puis par Briggs et Stratton et Automotive electric, selon les périodes. En France, le garage Delansorme, installé rue de l’Impératrice (la rue principale) à Berck-Plage en est concessionnaire exclusif pour l’Europe. Une centaine de voitures sont vendues à des hôtels de luxe, des parcs, des golfs et à des personnalités. Beaucoup ont disparu, mais les quelques survivantes valent des fortunes ; ce qui explique les reconstructions plus ou moins à l’identique, équipées des moteurs Briggs et Stratton (à démarreur !).

En version électrique, le moteur était composé d’un démarreur Northeast (utilisé sur les Dodge) et de batteries au plomb, délivrant 16 V.

En version moteur thermique, le moteur Briggs et Stratton qui développe 2 CV et sa vitesse est de 16 km/h. C’est l’ancêtre des fameux moteurs de tondeuses etc., à la mise en route si capricieuse, remplacé depuis par  des nouveaux à démarreur ultra fiable.

L’empattement est de 62 pouces (1,575 m) ; les roues sont des 20 pouces (508 mm) ; largeur : 30 pouces (762 mm)

Le châssis, constitué de lattes de bois, fait office de suspension, sa couleur, le rouge. Pas de carrosserie, juste deux sièges baquets.

Pour la mise en route, on lève légèrement la roue arrière, puis, une fois le moteur bien lancé, on l’abaisse doucement grâce à un levier. Et cela part doucement ; on peut penser que pour l’arrêt, on inverse la manœuvre.

Tout a commencé par cette roue à moteur incorporé, montable sur un vélo… serait pas un peu casse-gueule, ce truc ?

 

 

 

Version à moteur à pétrole et à cinq roues (la cinquième roue du carrosse ?).

Photos d’époque

 

 

 

 

 

 

 

M. Briggs et Stratton, au volant du Red Bug.

 

Roland Bugatti en possède un, son père Ettore emmène Leopold, le roi des Belges, en promenade.

 

 

 

 

 

 

 

 

Monet Goyon propose l’Auto Roue, c’est l’AutoWheel de Wall à Londres, il en équipe l’Auto Mouche, puis Monnet Goyon fabrique son propre moteur un cylindre d’un CV ; 3000 t/min. Elle est encore au catalogue en 1923 au prix de 1 200 f, merci à Jean pour les renseignements.

 

 

 

Version électrique… à quatre roues

 

 

 

Version à Hélice

Aerothrust de 1924, exposé au Lane Motor Muséum ( USA ) ou est aussi exposé le Racer CC 21

 

Le châssis

Il est constitué de six lattes de bois de 22 mm d’épaisseur et 76 mm de large, longues de deux mètres, 2,05 m, et 2,13 m. Elles sont assemblées par des vis, larges de 66 cm, le châssis supporte les deux sièges.

Les constructeurs amateurs peuvent utiliser des… lattes de sommier en frêne, longues de 0,90 m à 1,40 m et larges de 25 à 80 mm, et poser leur matelas dessus.

 

 

 

 

Assemblage du châssis par vis sur cette reconstruction.

 

Répliques

De nombreuses répliques sont refabriquées, soit en version électrique, soit avec des moteurs plus modernes de chez Briggs & Stratton.

Alors heureuse ?

 

 

 

 

Si on enlève les deux roues latérales, on obtient un trois roues, facile à fabriquer, idéal pour faire le kéké dans les expos, mais pas avec un quatre pattes 1200cc !

 

 

Transmission par chaine entre le moteur et le pont arrière.

 

Version cycle-kart, ils utilisent des moteurs de tondeuses, la construction est on ne peut plus simple.

 

Vous imaginez-vous actuellement sur la route, en train de doubler un semi de 38 tonnes… moi pas !