Dans les années soixante, il y a le « groupe 7 » dit formule sport libre. Le règlement est simple : tout est autorisé ! La cylindrée est illimitée, les turbo et compresseur permis ; seule règle en dehors de normes de sécurité, il faut deux sièges côte à côte et une carrosserie qui enveloppe les roues. Très populaires, ces voitures spectaculaires sont faites pour les courses de côte et les épreuves type sprint.
En 1966 Le SCCA, organisme américain, reprend l’idée et crée le Gr 7 CANAM. Les voitures sont impressionnantes, les meilleurs pilotes sont présents, attirés par les très grosses primes distribuées. Pour certaines écuries, c’est la poule aux œufs d’or qui finance le reste de la saison, le succès est immédiat.
Pour le plaisir des yeux, une série de photos des fabuleuses barquettes Canam au pays du V8.
En 1966, la magnifique barquette Lola à moteur V8 Chevrolet de J Surtees domine.
Évolution des carrosseries chez Lola
Puis les Mac Laren/Chevrolet 7 litres de Bruce Mac Laren et Denis Hulme.
Au début était la Mac Laren à moteur Oldsmobile et châssis tubulaire, dérivé de la Cooper.
Porsche prend le relais avec ses 917 : 12 cylindres à plat, double turbo de 5,4 l. De cylindré la puissance dépasse les 1000 CV ; ils sont invincibles.
Puis les turbos sont interdits et Porsche se retire.
Chaparall fabrique une bien jolie barquette à châssis coque en polyester.
En 1970, Chaparal innove et dessine une barquette révolutionnaire à effet de sol la 2 J, un moteur 2 temps entraine un aspirateur qui colle la voiture au sol, mais comme elle utilise deux moteurs, elle est interdite de course.
FERRARI a préparé un moteur V12 pour la Canam.
En 1974, la Canam est remplacée par la F 5000. Puis, en 1976, retour des Canam barquettes en version monoplace.