En 1958, le créateur de la Lotus Seven, Colin Chapman, qui fut consultant pour Vanwall et BRM, construit ses premières formules 2 et 1. Il est assisté par Franck Costin.
Lotus 12
Dans le même châssis tubulaire, équipé soit du quatre cylindres à ACT, Coventry Climax FPF, fabriqué en aluminium, on trouve la version 1475 cc pour la formule 2, ou la version 1960 cc de 170 CV ou 2,2 l. pour la formule 1. Le moteur est positionné à l’avant, la transmission aux roues arrière se fait par un arbre surbaissé ; puis, une boite cinq vitesses Lotus transmet la puissance aux roues arrière, c’est une propulsion.
La voiture est petite, ultralégère, mais… fragile.
Les fameuses jantes Lotus en magnésium.
L’ensemble de la transmission arrière, l’arbre de transmission passe sous le baquet du pilote.
Châssis tubulaire ultra léger.
Première version de la suspension arrière par essieux De Dion, un gros tube relie les moyeux, les freins à disque Girling sont en sortie de pont, l’arbre de transmission n’est pas encore en place.
L’arbre de transmission, sous le baquet du pilote.
La boite/pont, source de nombreux problèmes.
Démonstration : le châssis pèse 25 kg.
C’est l’époque où les mécaniciens salissent les combinaisons de travail !
- Empattement : 2,23 m ;
- voies : 1,21 m ;
- poids (incroyable) de 300 à 320 kg.
Lotus 16
Elle remplace la type 12 en gardant les mêmes principes de construction, moteur avant et propulsion, mais la carrosserie est plus fine, avec une belle dérive aérodynamique, pour baisser le centre de gravité, le moteur est monté en biais.
Magnifique coup de crayon de Franck Costin, une des plus belles Formules jamais construites.
Mon grand-père aurait dit : « Quel beau cul ! » et c’est bien vrai !
Moteur avant monté en biais.
Les débuts de Graham Hill.
Œuvre d’art.
Beaucoup de problèmes sur les 12 et 16, ce sont les dernières formules à moteur avant, la page se tourne avec l’arrivée de la 18, à moteur central arrière.