Après la montée d’Urcy où ils ont été très appréciés du public et des connaisseurs, récapitulatif des Racers du club.

Définition des Racers

Après la Deuxième Guerre mondiale, le sport auto renaît avec une nouvelle catégorie les Racers 500 de formule 3. Le règlement stipule 4 roues, un moteur de 500 cc maximum. De nombreux constructeurs amateurs ou professionnels proposent leurs solutions, ce sont principalement des monoplaces, les roues sont étroites (145) et en 15 pouces. Nous trouvons des tractions avant, des et des moteurs arrières, beaucoup de Racers 500 à moteur arrière n’ont pas de capot moteur. Les moteurs proviennent soit de motos ou d’autos, les voitures sont très légères, entre 220 kg et un peu plus de 300 kg. Les puissances maximum tournent autour d’une cinquantaine de chevaux.

Au début des Racers 500, quelques monoplaces à propulsions classiques, moteur avant et transmissions par les roues arrières. Trop lourdes, elles sont vite abandonnées, mais reviennent en force en formule Junior !

À noter une évolution de certains Racers 500 cc avec une augmentation de cylindrée jusque 1100 cc, ce qui permettait d’aller taquiner les Formules 2 à moteur deux litres.

À partir de 1957 et jusqu’en 1964, ils seront remplacés par les formules junior, soit propulsion à moteur avant, soit à moteur central arrière. Les carrosseries sont plus aérodynamiques et les roues plus larges (13 pouces) ; les moteurs développaient 80 CV environ, pour un poids de 360 à 400 kg.

On commence par les Racers à moteurs avant, inspirés par les DB Monomille Panhard

  • Le Racer CC 21 à moteur 2 CV de Loisirs Créations
    Le 01 roule en circuit loisirs ou montées historiques depuis les débuts du club, il y a 4 ans.
    Moteur 2 CV 602 cc, châssis tubulaire, moyeux et roues 15 pouces de 2 CV, suspensions avant par doubles triangles et arrière par bras, carrosserie en polyester, moulée sur les Monomille de Raymond Jagniau, 270 kg, pour environ 35 CV. Aucune modification depuis sa création ; il est hyper fiable et économique, que ce soit en journée loisirs sur circuit ou en montées historiques où il obtient un beau succès de curiosité.

 

Deux Racers CC à la montée d’Urcy 2018, en arrière plan un véritable Monomille Panhard.

 

 

Comme le CC 21 était bien né, il nous a fait un bébé : le 02

Assemblé par Serge, un vieux routier de la mécanique, qui a amené sa touche personnelle sur la base d’un kit châssis carrosserie CC 21 de Loisirs Créations. Le châssis en empattement de 15 cm est un peu plus long. Sa construction en tubes carrés standard autorise des dimensions sur mesure. Le poste de conduite est plus spacieux ; le pédalier et les fixations de la boite de vitesses sont différents. Les premiers tours de roue, effectués à la montée historique d’Urcy, ont validé le montage. Serge qui a beaucoup d’expérience envisage une préparation du moteur. Les améliorations tirées des Crosscar, 2 CV cross ou des 2 CV de course des Belges sont nombreuses et le faible poids du Racer (270 kg) permet des performances intéressantes.

 

Trois Racers à traction avant à Urcy ! Quels sont les vrais ?

 

Le transport est facile sur une petite remorque de moins de 500 kg. C’est l’un des avantages des Racers ; ils sont légers et pèsent moins de 300 kg.

 

 

 

Belles tubulures d’échappement en inox soudé, freins avants à disques.

 

 

Triangles avant en tubes, montage sur rotules Unibals ; tout est réglable, chasse, carrossage, pincement, tension du ressort… résultat : une excellente tenue de route.

 

 

CC 21 No 02, Serge a aménagé le pédalier d’origine 2 CV pour bénéficier de plus d’espace.

 

Un CC 21 N03 est prévu pour bientôt, toujours moteur de 2 CV, et là aussi, des touches personnelles apportées par son propriétaire lors du montage.

Les Monomilles Panhard

Trois « répliques » roulent dans l’équipe de Christian.

 

 

 

En cours de mise au point, le « vrai » Monomille de Pascal qui essaie de trouver une solution pour régler les deux carburateurs du moteur 900 Panhard et éviter qu’ils ne se détachent !

 

 

Première montée historique à Urcy 2018 pour Pascal, six montées effectuées, malgré un petit souci de carburateurs un peu trop libres, une boite de vitesses en rodage. La mise au point commence.

 

Le Racer M 20

Depuis quatre ans, le Racer M20 continue son petit bonhomme de chemin sans modifications importantes. Une pompe à essence à dépression permet de mieux utiliser le peu d’essence contenue dans le réservoir, le 600 Ténéré s’avère très fiable et coupleux, à condition que la batterie soit bien chargée, sinon l’allumage est trop faible. Les freins à tambour avant ne faiblissent pas, et ses pneus de 135 et 145×15 sont inusables.

Première carrosserie.

 

Deuxième carrosserie et un pilote/constructeur heureux.

Suite aux carnets d’atelier, trois Racers dérivés du M 20 sont en chantier.

 

Une belle construction de châssis avec les couples percés et les tubes enfilés dedans, brasés à l’ancienne, un moteur « central arrière » 500 GPZ est prévu. Son constructeur a déjà réalisé plusieurs side-cars.

Le Racer DH

Moteur 500 GPZ, des nouvelles roues en 14 ” au lieu du 15 ”, un radiateur d’eau ajouté dans le nez, le bicylindre 500 GPZ d’environ 55 CV/10 000 t/min exige un bon refroidissement et s’avère fiable.

Montée de Courcelles, ambiance bon enfant et parc coureur au cœur du village.

 

Pour le DH de nombreuses participations en montées historiques ou en rétrospectives de GP, sa silhouette respecte les carrosseries des années cinquante, c’est le chouchou des spectateurs et tateuses , Daniel a reçu plusieurs fois la coupe de la plus belle voiture.

 

 

Les tuyaux de refroidissement passent à l’extérieur de la carrosserie.

 

Pour fabriquer sa carrosserie, Daniel a désossé une vieille caravane pour récupérer les fins panneaux d’alu, toute la carrosserie est fabriquée avec un marteau, un tas et des rivets, son dessin plait beaucoup, chapeau l’artiste.

 

Train avant Fiat, ressort à lames inférieur, triangles supérieurs, freins à disque et crémaillère sont d’origine, châssis en tubes carrés et de nombreux renforts allégés par perçages, un peu plus de 300 kg et une cinquantaine de chevaux.

 

Idée Spirit Racer comme on aime, le nez en polyester moulé dans une… baignoire !

 

 

 

Le tableau de bord est issu de la moto Kawa GPZ.

 

Détail, le petit levier au tableau de bord, c’est le starter.

 

Les suspensions avant et arrière proviennent d’une Fiat.

 

Ressort à lames transversales et triangles en tubes soudés pour l’inférieur.

 

 

Moteur 500 GPZ Kawasaki, bicylindre sans aucune modification, la boite à air est conservée, ainsi que les deux échappements.

 

Boite à eau de liquide de refroidissement, réservoir d’essence en aluminium à l’extrême arrière, pompe électrique, transmission par chaine à partir d’un différentiel.

 

Daniel a décidé de construire son Racer après avoir lu La bible du Racer 500 d’H Julien.  Il a bien respecté l’esprit des Racers 500, que ce soit pour la motorisation, les suspensions ou le look comme le prouve la photo en N&B.

 

Formula Spirit Loisirs Créations

Sur la base d’un ancien châssis de Formule Ford, montage d’un moteur 1100 cc d’AX et d’une boite de 2 CV. Les porte-moyeux avants sont d’origine Clio et Golf. La carrosserie, plus moderne, est typée formule Ford. Pour rester dans l’esprit Racer, une version à carrosserie et châssis vintage est prévue.

 

 

 

Guillaume : même principe de montage de moteur, mais sur un châssis home made à partir d’un plan anglais.

 

 

Carrosserie aux lignes modernes pour la monoplace de Guillaume.

Le montage d’un moteur TU (Ax/205 etc.) 1100 cc de 50/60 CV et d’une boite de 2 CV est fiable, économique et léger. C’est un montage utilisé en Crosscar en région de Bretagne, c’est une excellente solution pour créer un Racer 500 d’environ 50 CV pesant 300 kg, posé sur de grandes roues étroites de 15 ” et habillé d’une carrosserie vintage.

La question d’utiliser le moteur TU 1400 d’environ 80 CV se pose. La boite 2 CV tiendra-t-elle ? L’utilisation d’une boite de Visa ou LN bicylindre dérivée de la boite GS, qui tire un peu plus long, est-elle LA solution ?   80 CV/350 kg (220 CV/t ), 160 km/h et une carrosserie vintage, un Racer Junior pour tous ?

Racer Junior à moteur avant

Un projet est en cours, équipé d’un moteur 4 cylindres de moto de 80 cv à l’avant du châssis, ce sera une propulsion équipée d’un pont rigide, les roues sont de 13 ” a l’avant et 15 à l’arrière. Le pilote est assis légèrement décalé de 15 cm vers la gauche au raz du pont arrière du châssis à l’image des Stanguellini/Terrier etc.

Ce projet peut être repris avec un moteur et boite de vitesses (avec marche arrière) d’origine automobile d’une cylindrée inférieure à 1600cc.

Envie de construire ou de venir nous rejoindre ? N’hésitez pas à demander des renseignements supplémentaires en bas de ce document dans la rubrique répondre.