Depuis plusieurs années, entre le karting et les monoplaces de formules d’initiation à la conduite sportive, les Argentins ont créé la formule 5. Animée par un moteur de motos, très légère et maniable, elle peut atteindre bon 170 km/h. Escapade en Amérique du Sud, dans ce pays où l’on apprécie le sport automobile.

Un règlement précis gère cette formule, les dimensions, les moteurs, les pneus 10 pouces maxi, les différentes catégories de poids.

Extrait du règlement technique.

 

 

Avant de se dérouler sur goudron, les premières courses ont eu lieu sur des circuits en terre battue.

Les moteurs

Ce sont, soit des monocylindres, soit des deux temps de 250 cc comme le Hiro 40 cv à boite de six vitesses, ou encore des quatre temps de 45 cv monocylindres refroidissements par air ou eau. Tous ces moteurs sont légers, issus de motos de cross ou d’enduro. La vitesse maxi atteint les 170 km/h. Le rapport poids/puissance se situe entre 140 et 170 CV/t (véhicule avec le pilote).

 

Le moteur AsiaWing : fabriqué par l’usine chinoise Zongshee, il serait étroitement dérivé des Honda.

Les versions à moteur à côté du pilote : on est dans l’esprit karting.

 

Moteur quatre temps à refroidissement liquide. Noter le train avant à simples triangles.

 

Moteur 250 cc deux temps, les formules 5 sont minuscules. Avec le moteur installé juste à côté, le pilote profite au maximum des sensations et a même la possibilité de régler le carburateur tout en roulant !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le châssis tubulaire et son berceau pour installer le moteur sur le côté.

 

 

L’essieu arrière rigide, tenu par une barre Panhard et des tirants latéraux ; l’arbre arrière est maintenu dans un gros tube. Le châssis s’arrête au ras du dossier du siège.

 

Pas de différentiel, donc un seul frein à disque à l’opposé de la grande couronne.

 

 

Ce principe de suspension est adapté sur certains buggys australiens qui ont aussi le moteur sur le côté du châssis, Edge vend plans et kits de construction.

 

Pour les trains avant, on trouve, au choix, de simples triangles articulés au centre du châssis (comme sur cette photo) ou des doubles triangles superposés.

 

 

Les versions à moteur central arrière, dans l’esprit des monoplaces actuelles.

Versions plus modernes, quatre roues indépendantes par doubles triangles, gros freins à disque avant déportés des roues.

 

 

 

 

Formule plaisir pour les anciens et d’initiation pour les jeunes.

 

 

Avec le moteur central arrière, les suspensions arrière sont à roues indépendantes et doubles triangles.

 

Le train arrière sans différentiel, un seul frein à disque, transmission par chaine et cardans, à l’image de nos Crosscar.

 

 

Moteur central arrière et essieux rigides, c’était le principe des Tecno de Formule 4. Le moteur et l’essieu arrière sont fixés sur un même berceau, articulé sur une rotule au centre du châssis, juste devant le moteur. Des bras de poussée assurent le guidage, ce montage est assez simple.

 

L’ensemble moteur et suspension arrière, comme sur la photo précédente, facilite la construction du châssis, en contrepartie de poids suspendus supérieurs.

 

En course, les moteurs arrière ou sur le côté sont mélangés.

 

Autres formules à moteur sur le côté.

 

Un Racer 500 aussi court qu’une formule 5, le Monaco des années cinquante à moteur Norton 500 : le sujet dans Spirit Racer.

 

Midget Three Quarter, à moteur sur le côté : plusieurs catégories existent, soit à moteur de moto, soit à moteur de voiture.

 

Buggy Edge à moteur sur le côté.

 

Certains cyclecars sont équipés d’un moteur sur le côté. Avec un bon mono des années trente qui « pisse l’huile » de partout, on peut imaginer l’état du pilote !

 

Un side-car sans la moto ! moteur Harley.

 

Sans oublier les karts, bien sûr, dont les fabuleux 250 cc. et les chronos epoustouflants

 

L’Argentine est un pays de passionnés de sport auto : Fangio, des circuits, de la terre, des midgets, les baquets de grand tourismo, le Tango, etc.,

Le site officiel des formules 5, il y a aussi une page FB bien sûr.