Un concept à étudier de près et qui peut donner beaucoup d’idées à un constructeur sans patente. Le moteur de moto est positionné à côté du pilote, à la place d’un éventuel passager. Les dimensions sont réduites au maximum. Étudiés depuis 2008, les DP ont évolué.

Le 10 février, nous avons publié un sujet sur les voitures à moteur sur le côté, principe utilisé en compétition, notamment par les shortcars et certains midgets. Nous avions promis d’approfondir le sujet des DP Palatov, vous avez le résultat sous les yeux !

Le principe

 

Premiers coups de crayon.

 

Le principe : le moteur est à côté du pilote, une chaine transmet le mouvement aux roues. La monoplace est très compacte. Les dimensions sont réduites, il n’y a pas de porte à faux, ni avant, ni arrière.

 

 

Version quatre roues motrices, les chaines sont en rouge. La version deux roues motrice est encore plus simple ; il n’y a qu’à supprimer la transmission avant.

 

Quatre roues motrices sans différentiel (sauf dans le relais central ?), et un seul disque de frein par essieu.

 

 

Selon les versions, les différentiels sont autobloquants ou à glissements limités.

 

Version adaptée au montage d’une carrosserie en polyester d’Austin Mini.

 

Le montage extrême : un moteur V 8  Hartley de trois litres sur la base de deux blocs Suzuki Hayabusa, résultat 430 CV à 10 000 t/min et seulement une centaine de kilos. Empattement, 2,04 m, longueur 2,87 m, largeur, 1,727 m, poids, 385 kg. Quatre cents chevaux pour 385 kg ! Les roues sont en 13 x 8 pouces avec une boite HW sans différentiel. La transmission finale se fait par chaines !

 

Version plus calme (?) à moteur de moto. L’empattement est plus court, la hauteur à l’arceau est de 1, 10 m ; la garde au sol de 25 à 57 mm. Le châssis est construit en tubes, qualité 4130, et prévu pour des moteurs de motos de 600 à 1400cc et de 60 à 200 CV, pour 363 kg. Le tout est proposé en kit à partir de 25 900 $ (moins de 24 000 €).

 

La transmission

 

La transmission se fait par chaines, un relais est monté au centre du châssis ; elle peut être en deux ou quatre roues motrices.

 

Levier en direct de passages de vitesses et relais de chaine.

 

 

Le châssis

Plusieurs types de châssis tubulaires sont étudiés

 

Premières versions, une structure de quatre tubes principaux renforcés par des panneaux collés/rivetés accueille la transmission. Le moteur et le pilote sont disposés de chaque côté.

 

 

La fabrication du châssis est simple et rapide… du tube carré coupé à 90° !

 

 

 

 

 

 

Les premiers châssis ont servi de base pour la version électrique.

 

Version monocoque

 

Derniers types de châssis, plus léger, en tubes ronds.

 

Le pilote d’un côté.

 

Le moteur de l’autre, selon la position du moteur on peut avancer ou reculer le centre de gravité.

 

Une « baignoire » en polyester avec le siège moulé protège le pilote, mais ne facilite pas l’accès aux réglages de pédalier.

 

L’ensemble, partie centrale du châssis, moteur et la « baignoire » du pilote.

 

Des modules avant et arrière servent de support aux transmissions. Les triangles de suspension sont particulièrement longs ; les ressorts sont actionnés par des basculeurs.

 

Vue de dessous du châssis, ici les modules supports de ponts et triangles sont usinés en alliage léger.

 

Premiers tours de roue, la PD Palatov est très compacte.

Carrosserie

 

Le master, taillé à la fraiseuse dans un bloc de mousse.

 

 

 

Sur cette photo, on se rend bien compte de la petite taille de cette barquette.

 

 

 

 

 

 

 

 

Version électrique construite par une université pour les projets « Student ».

 

En Amérique, pays de la démesure et des gros pick-up, la Palatov se remorque avec le minimum.

Le site du  constructeur  http://www.dpcars.net/