« Elle va bien » : c’est la réponse que donnait Frank Nichols son créateur lorsqu’on lui demandait des nouvelles de sa voiture. Il ouvre son premier garage en 1947, il y commercialise des culasses spéciales pour transformer les moteurs Ford 1172 cc à soupapes latérales en culbutés.
En 1950, première participation du constructeur aux courses de club avec une CSM, construite par Mike Champman. Il fabrique des formules juniors et de jolies barquettes Elva MK 1.
En 1958, aidé par Peter Nott, création de la première Courier à châssis tubulaire type échelle, moteur boite de MGA 1500, 0/60 m/h en 11 sec 2, poids 700 kg La première carrosserie est en aluminium, puis les suivantes en polyester. Un accord est passé avec un distributeur aux USA où la majorité des exemplaires est vendue.
En 1960, en Grande-Bretagne, la Courier est vendue en kit ; l’usine emploie 60 personnes et en fabrique trois par semaine.
Une version piste, la Courier Spyder est également proposée ; beaucoup de Courier sont modifiées pour les courses sur circuit.
Le distributeur américain cesse son activité et Elva se met en liquidation volontaire. En 1960, Trojan Limited reprend la production dans ses usines. La Courier évolue alors avec des suspensions Triumph, des moteurs MGB 1800 ou Ford Cortina 1500 GT, plus de 100 m/h de vitesse maximum.
En 1963, 80 exemplaires sont vendus. Une version « Cougar » à moteur Ford V6 est envisagée et départ de Nikolson consultant pour d’autres constructeurs et constructeur de bateaux de sauvetage.
Arrêt des Couriers en 1968, plus de 400 véhicules ont été produits, dont beaucoup ont été modifiées par leurs propriétaires.
Elva MK1
Elva courier
Le dessin de carrosserie, qui date de 1958, n’a pas vieilli.
On lui trouve un air de ressemblance avec la Lotus Élite pour le dessin de l’avant… ce n’est pas faux… l’Élite est sortie après la Courier.
Châssis
Châssis de type échelle constitué de gros tubes.
Suspensions
Plusieurs versions de suspensions avant et arrière.
Habitacle