Les constructeurs (souvent amateurs) de Racer 500 ont fait preuve d’imagination et de débrouillardise pour construire les suspensions de leurs curieuses sauterelles.
Châssis… minimum ! Avant : essieu rigide et lames de ressorts transversales, moyeux de Simca 5. Arrière : Essieu oscillant et lames de ressorts transversales. Ce qui donne un essieu avant rigide et des roues indépendantes arrière.
Sur le Racer CC 21, traction avant et moteur 602cc, triangles superposés, combinés ressorts amortisseurs et direction à crémaillère.
Le train avant est à base de VW Coccinelle, on retrouve la traverse arrière de même provenance et ses barres de torsion réglables.
L’avantage du train avant VW Cox c’est sa facilité d’installation, quatre boulons et l’ensemble du train avant est posé sur le châssis. Inconvénient le poids, solution le perçage !
Pour l’arrière des Monomilles, DB à conçu une suspension indépendante très simple, une barre de torsion est enfilé dans le tube principal.
Traction avant par doubles triangles, moteur de moto et transmission par chaîne, suspension par des « sandows » en caoutchouc (flèche) , un seul frein à tambour, pas de différentiel.
Le fameux train avant Morgan à coulisseaux et ressorts beaucoup utilisé sur les premiers Racer 500. Cigare, cravate ambiance années cinquante… imaginez dans un paddock actuel !
Ingénieux le système de réglage de dureté des lames de ressorts, en déplaçant le support, on assouplit (flèche).
Au lancement du mouvement Racer 500, la fédération faisait le maximum pour faciliter la création home made… les choses ont bien changé maintenant.
La Simca 5 Topolino est une base de construction facile, elle fournit le châssis d’une quarantaine de kilo, le train avant, un moteur de moto en central arrière, reste la fabrication de l’essieu arrière.
Le Racer Monaco à l’empattement ultra court, train avant Simca 5, je ne sais pas comment est fabriqué le train arrière, si vous avez des documents merci de me les envoyer.
Châssis et suspension Cooper, les premiers modèles, fabriqués sur le sol du garage, utilisaient deux châssis de Simca 5 soudés bout à bout. Sur le Cooper MK 6, c’est un véritable châssis tubulaire.
Kieft était le grand rival de Cooper, les suspensions sont de conception maison, le pilote est assis très en avant, le pédalier devant l’axe des roues.
Le Racer Gaillard utilise des lames de ressorts avant et arrière. Équipé d’un gros moteur de 700 CC non d’origine, il court régulièrement en démonstration.
Le Racer DH : construction très intelligente d’un Racer « moderne » qui utilise des éléments de suspension prélevé sur une Fiat.
Le train arrière du DH, le moteur est un 500 Kawa GPZ, voir Racer DH sur le site.
Les triangles de l’Elfy sont fabriqués avec des lames de ressort boulonnées sur le châssis, sans rotules, comme les… F1 modernes.
Construction moderne dans l’esprit de l’époque pour le Racer 500 de Bernard Boyer, à moteur Honda Transalp, 250 kg.
Super sujet, à étudier photo par photo, on y voit notamment que (presque) tout a été inventé et que nos ingénieurs les plus géniaux ne font que reprendre avec grand talent des principes qui existent depuis la nuit des temps automobiles. Enfin, peut-être.
[…] übrigens trotz der teilweise abenteuerlichen Lösungen anderer Konstrukteure, die die Webseite spiritracerclub.org eindrucksvoll dokumentiert. Auch wenn Achtungserfolge gelingen, der DB Racer 500 ist ein Flop und […]