Conçue par Ettore Bugatti pour visiter ses usines et les environs de Molsheim, la 56 a été fabriquée à une dizaine d’exemplaires, entre 1931 et 1936. Ils étaient destinés à la clientèle de Bugatti, la reine Elizabeth, la cour de Belgique et quelques industriels.

La 56 reprend le style des calèches à chevaux, Ettore était un grand amateur de pur-sang et sa silhouette ressemble à la célèbre Curved Dash Oldsmobile ou phaéton (définition ci-dessous).

 

 

Magnifique exemple de voiture à cheval au style très épuré.

 

L’Oldsmobile Curved Dah, des années 1900, très haute sur pattes ; il en existe de nombreuses répliques ainsi que des plans.

La type 56

Le moteur est électrique, d’une puissance d’un CV, soit 0,8 KW. Elle est équipée d’un démarreur Scintillia, utilisé sur les gros moteurs Bugatti, fixé sur l’essieu arrière. Les batteries 6 V sont sous le siège. Il n’y a pas de freins sur les roues avant, direction queue de vache.

 

 

 

Dans les rues de Molsheim.

 

 

La 56, exposée au musée de l’automobile de Mulhouse, à visiter absolument.

 

 

 

 

 

La Bugatti 56 est une petite voiture, à peine plus haute qu’une berline actuelle, soit 1,67 m capotée. Autres caractéristiques :

  • longueur 2,15 m ;
  • largeur 1,42 m ;
  • empattement 1,46 m ;
  • voies de 1,28 m ;
  • poids à vide, environ 350 kg ;
  • pneus de 26 x 3,5

 

 

Le moteur électrique est situé à l’arrière, au-dessus du pont. Je n’ai pas trouvé d’autres renseignements sur la construction du différentiel, certains experts (?) annoncent des moteurs électriques dans les moyeux de roues.

 

 

Le moteur électrique entraîne la transmission par un jeu de pignons.

 

L’essieu arrière est fixé directement sur le châssis. Il n’y a pas de suspension.

 

Les commandes, les freins sur les roues arrière sont à câbles, une tradition chez Bugatti.

 

Direction directe à pivot, dite « queue de vache ».

 

 

Six batteries de six volts, rangées sous le siège, soit 36 volts et 100 Ah.

 

Le châssis est en forme de A, il n’y a pas de suspensions. Les essieux y sont fixés directement. C’est la carrosserie qui est suspendue par de beaux ressorts à lames cintrés, une technique de construction des voitures à chevaux.

 

 

 

 

 

Le châssis en A (en noir), les lames de suspensions (en rouge) qui soutiennent la carrosserie type de construction des voitures à chevaux.

 

Comment cela marche-t-il ? Un démarreur comme moteur électrique, y a-t-il des craintes de surchauffe ? mais ce gendre de montage est souvent utilisé sur les électriques et voitures d’enfants entre deux guerres

Le démarreur est fixé directement sur l’arbre arrière grâce à des pignons. Y a-t-il un différentiel ? Pas de pédale d’accélérateur, mais un levier à cinq positions.

Les batteries de six volts fournissent de six à trente-six volts selon leur montage. J’avoue ne pas avoir bien compris le fonctionnement, il n’y a pas de progressivité, c’est on/of ? Je ne connais pas le voltage du moteur/démarreur. Est-ce un, six ou douze volts ? Comment cela se passe-t-il quand on le branche en 36 volts ? Est-ce que cela fume ?

La vitesse maximum est de 30 km/h, un inverseur permet la même chose en marche arrière. Il y a une pédale de frein sur les roues arrière.

Envie d’en construite une réplique ? À moteur électrique ?  La Bugatti d’origine utilise un démarreur de 0,8 KW, c’est la puissance d’un démarreur d’AX Diesel actuel.

 

On trouve sur le Net ce type d’essieu et moteur électrique.

 

Ou on peut utiliser un moteur thermique industriel : voir les sites cyclekart, https://cyclekart-france.forumactif.com/  https://www.cyclekartclub.com/forum/custom-karts-forum.6/

 

Exemple de moteur industriel, il faut ajouter un embrayage.