C’est avant la Seconde Guerre, à Teramo dans le sud de l’Italie que l’histoire Giaur commence, avec Bernardo Taraschi, pilote moto de bonne renommée, mais aussi préparateur et même constructeur de motos de courses, grâce à sa formation d’ingénieur.
1947 voit un passage à l’automobile avec la naissance de l’Urania, sur la base de la Fiat 500 Topolino, Bernardo Raraschi assemble à l’avant un moteur de moto BMW type R 75. La carrosserie est signée Pozzi. En 1948, un nouveau châssis, plus efficace est dessiné ; le moteur BMW est gavé par un compresseur Rootes venant des anciens moteurs Guzzi. Sept voitures sont construites.
Toujours en 1948, c’est l’association avec les frères Domenico et Attilio Giannini, fabricants de moteurs ; le G1 à simple ACT et le G 2 à double ACT. Les châssis tubulaires sont fabriqués par Taraschi. La contraction de GIAnnini et d’URania donne GIAUR.
L’atelier Giaur à Teramo.
La Giaur
Châssis
Après l’utilisation du châssis de la Topolino de Fiat, des châssis en tubes ronds sont fabriqués.
Ultime évolution.
L’album photo : version sport à petites ailes
Maria-Teresa de Fillipis, rare femme à courir en F1
Maria-Teresa de Fillipis (1926-2016) a couru avec la Giaur BT 006 de 1950 à 1952, puis en formule un avec la Maserati F1, notamment au GP de Monaco, de Belgique (dixième). Après le décès en course de son ami Musso, elle se retire de la compétition automobile.
750 grand sport avec ailes Ma quanto è bella !
Moteur Giannini quatre cylindres
Le G1 version à simple ACT, sur la base du bloc Fiat.
Records de vitesse
Le G 2 à double ACT, ici équipé d’un compresseur volumétrique, destiné à battre des records de vitesse.
Carrosserie profilée pour les records de vitesse.
De 1954 à 1957, Taraschi s’est risqué dans les courses de F1, au volant d’une Ferrari.
Formule Junior
En 1957, construction de plusieurs Formules Junior à moteur avant de Fiat 1100, comme chez de nombreux constructeurs italiens, avant la domination des Anglais et des Juniors à moteur central arrière.
