Dès le vendredi, le public se presse nombreux pour visiter cette magnifique expo. En ce premier jour, on rencontre beaucoup de connaisseurs, de passionnés qui ont pris une journée de congé. Ce sont aussi des copains qui se retrouvent pour évoquer les projets de 2017 et au-delà et faire le premier pas vers une concrétisation.
Bien sûr, Époqu’auto n’est pas un salon de la voiture de course ancienne, mais quelques exemplaires des plus belles d’entre elles permettent d’admirer et d’apprécier l’évolution technologique. Il y a toujours quelque chose à retenir et cette manifestation n’a vraiment pas à envier d’autres événements parisiens.
Une monoplace Gordini échappée du musée voisin de Rochetaillé.

Les premiers freins à disque Messier de la Gordini, la dimension des disques et des plaquettes est impressionnante.
Un hommage à Follis, constructeur lyonnais de vélos, motos, mais aussi d’une monoplace et d’une barquette.

Kart Follis à moteur Ydral et les grandes roues caractéristiques du début du mouvement karting.

La monoplace de formule libre Follis, il y avait aussi une barquette à moteur V 12 Ferrari.
Pour trancher sur l’environnement, le stand Autodiva joue la carte du noir. Cette année, priorité aux barquettes.
Un trois roues Morgan expose ses dessous. Un manque de pudeur qu’apprécient les férus de mécanique.

Le châssis de la Morgan est réduit à sa plus simple expression, un tube central d’environ cinq centimètres de diamètre dans lequel passe l’arbre de transmission. Les tubes blancs sont les tuyaux d’échappement.
Sur le stand DB, Pierre Duprat, président du Racer Club de France, confie ses espoirs de revoir une catégorie Racer au circuit des remparts d’Angoulême en 2017 ou 2018.
Delahaye

GN moteur JAP, les Anglais en raffolent.
Alpine
1093 et Dauphine Querron

Dauphine Querron, moteur 1600 et réservoir de Fiat dans le coffre avant.

Vrai 1093.

Le toujours jeune et souriant Jean Ragnotti, l’ancien pilote de cette R 5 turbo, se prêtait volontiers aux séances de dédicaces.

Bien sûr, pas de salon lyonnais sans Marcadier.

Confiez une 2 CV à un Belge et il la métamorphose en une voiture de course qui déboule à 180 km/h.

Rare CD, vraie survivante, carrosserie aérodynamique dessinée par Charles Deutch et moteur Peugeot 204, monté à l’arrière en position couchée, grâce à son carter sec.
Photos de train avant et freins à câbles sur les anciennes, c’était avant l’ABS.
Quelques beaux tableaux de bord en alu.

Celui du trois roues JZR.

Alu bouchonné, grand compte tours et volant typique chez MG.

Verrouillage de sécurité de marche arrière signé MG.

Moteur de course Berliet : était-il aussi beau à sa sortie d’usine ?
Précision de Charles expert en mécanique : le moteur Berliet avais la particularité d’avoir un allumage à étincelles de rupture avec une photo coté carbu ont vois les 4 commandes des rupteurs.la magnéto basse tension à 1 sortie de courant ,merci pour cette précision

Le magnifique moteur 1500 cc, double ACT et compresseur Cozette tout aluminium de la Lombard GP de 1927.
De nombreux vendeurs de pièces détachées, accessoires, outillage, livres, sculptures et tableaux… à en perdre le sens de l’orientation et des ventes aux enchères à perdre celui de la modération et du juste prix des choses.

Un beau choix de calandres sur le stand de pièces détachées de Patrick Egel, propriétaire de la barquette Toralba présentée dans Spirit Racer. Pilote d’une rare monoplace Saab Quantum, Christophe le petit frère est aussi un acrobate… heu !

Certains viendraient-ils en avion ?

À Époqu’auto, il y a toujours de quoi être surpris. On y reviendra.
Sur le site de News d’anciennes, un reportage complet de Benjamin et 449 photos à admirer.