Photos inédites d’un projet encore secret !

Récemment, le Spirit, qui ne recule devant aucun sacrifice dès qu’il s’agit de vous informer, a recruté un agent secret, connu de nos bureaux sous le matricule A.001 (bis). Ce spécialiste de l’espionnage industriel — il a entre autres formé José Ignacio Lopez de Arriortua (qui a fait trembler la General Motors), Sergei Pavlov (plans du Concorde) et, accessoirement, un grand de l’espionnage classique, Hubert Bonisseur de la Bathe dit OSS 117. A001 (bis) coiffé d’un chapeau mou et d’une gabardine sombre, le poignet menotté à un attaché-case rempli de gadgets a réussi à franchir discrètement les portes blindées d’un atelier secret et hautement sécurisé, gardé par des molosses dressés et surveillé par un commando super entrainé. Trompant molosses et commando (?) avec des croquettes assaisonnées de somnifères, bombant à la peinture opaque les caméras de surveillance, passant les lasers grâce à sa souplesse légendaire, il a pu réaliser cette série de prises de vue, avec l’appareil photo intégré à son iPhone 56 (qui sortira pour le grand public dans quelques décennies). Nous présentons donc ces documents confidentiels qui laissent présager une révolution inégalée dans le plaisir de rouler.

En arrivant dans nos bureaux, ayant un peu trop fêté son succès après avoir réussi à échapper aux molosses heureusement encore un peu endormis (seul son fond de pantalon témoigne de la violence des morsures !) il a juste réussi à prononcer « Short Racer… moins de deux mètres d’empattement…. » avant de sombrer dans un profond coma (éthylique ?), sans avoir eu le temps de nous révéler la localisation de ce laboratoire ultra secret.

Short Racer entre le kart et la monoplace, à moteur de moto et empattement de moins de deux mètres, on en a déjà parlé dans le blog avec le DP Palatov, et les racers à moteur sur le côté.

 

C’est bien une monoplace très courte et le moteur est posé sur le côté, à la place du passager.

 

Un début de carrosserie créée par le centre de design de cette entreprise top secrète, à côté, on entrevoit un mystérieux châssis.

 

Le châssis est posé sur son marbre à guidage laser rétroactif et doubles cannelures.

 

Pédalier à double circuit de freinage.

 

Le moteur d’une belle Japonaise remplacerait une non moins charmante passagère.

 

Direction à crémaillère de provenance inconnue.

 

Suspensions sophistiquées, fruit de nombreuses recherches du département expérimental des liaisons au sol.

 

Il a fallu une nombreuse équipe d’ingénieurs du bureau d’études pour créer cet hymne à l’architecture métallique que n’aurait pas désavoué Auguste Eiffel. Ce sont les créateurs du fameux logiciel « Pifomètre.com », utilisé par de nombreux constructeurs.

 

D’après notre espion, un différentiel est intégré à la transmission arrière.

 

Un expert à l’esprit sexuellement tordu et très gravement atteint s’est exclamé : « Quel BÔCUL ! ».

 

Tiré de sa sieste postprandiale, un autre de nos experts (abondance d’experts ne nuit pas ! Quoique…) s’est écrié : « J’ai trouvé ! ça, c’est un cardan de 2 CV… » et s’est immédiatement rendormi.

Après un examen attentif des documents, notre équipe scientifique en déduit que cette monoplace hyper courte est équipée d’un moteur de moto Yamaha 750 cc, fixé à côté du pilote, à la place d’un(e) passager (e). La transmission se fait par chaîne vers un pont arrière de provenance inconnue, les moyeux sont sur mesure. Poids : environ 300 kg. Les 80 CV devraient propulser le tout et son pilote vers des régions inexplorées de notre galaxie. Nous poursuivrons notre enquête, ne négligeant aucune piste ni les indices les plus ténus pour vous renseigner oh lecteurs aimés… Oui, oui, je reprends mes calmants.

Cette façon d’aborder le sujet qui, je l’espère, vous aura fait sourire exclut totalement un manque de respect pour le travail exécuté. Si tout va bien, on espère voir rouler cette monoplace originale, en compagnie d’autres nouveautés lors de nos roulages sur le circuit de l’Auxois-Sud, dès mars 2021.