Où l’on feuillette l’album de la fabrication d’un Racer DB Monomille

Emmenée par Christian, qui vient régulièrement rouler avec le « Spirit », une équipe de copains s’est lancée dans la construction de Racers DB. Très gentiment, Christian partage avec nous l’album photo qui retrace cette aventure.

Raymond Janiaut, le Bourguignon a refabriqué une bonne partie des Racers DB qui roulent actuellement. Quelques autres artisans en ont également construit, mais il ne doit plus rester que deux ou trois VRAIS Racers d’époque.

Christian, au volant de son DB replica, lors d’un roulage du Spirit Racer sur le circuit de l’Auxois à Pouilly.

Piqûre de rappel sur la constitution d’un DB, traction avant moteur/boite de vitesses suspensions de Dyna Panhard, empattement court et poids plume.

Châssis construit par Christian, d’après les plans officiels, en tôles pliées, ajourées et soudées.

Deux longerons principaux forment des caissons indéformables et constituent la structure de base.

Un bâti permet de soutenir tout le train avant et la (toute petite) boite de vitesses.

La suspension est dérivée de celle de Dyna, deux ressorts à lames qui servent aussi à guider les roues avant.

Tambours de frein en aluminium.

Un tirant est ajouté sur le ressort de suspension, pour rigidifier le train avant.

Le moteur provient de berlines et coupés 24 Panhard.

Christian préfère monter une crémaillère de direction Fiat.

Modification de la longueur des cardans, suivez le guide !

Le montage du train arrière est conforme à celui de l’époque (années 1950).

Les bras arrière.

Le système de réglage des barres de torsion de suspension arrière.

Photo d’époque, le montage actuel est conforme.

Train arrière assemblé, réservoir d’essence cylindrique en aluminium et batterie à l’extrême arrière.

Extincteur et sa commande derrière le baquet du pilote.

Châssis sur roues, c’est vraiment le minimum, un châssis pèse moins de 30 kg selon l’épaisseur des longerons de châssis, pour fabriquer les emboutis, deux solutions une matrice usinée (Christian) ou une boule de pétanque (R. Janiaut)

Le poste de conduite, aucune protection du pilote, à part le petit arceau (mais la voiture est légère) et un harnais. Les épaules dépassent de la carrosserie, les spectateurs peuvent apprécier (?) le style de pilotage, contrairement aux F1 où l’on ne peut qu’entrevoir le casque… et… le halo !

Instant magique, réservé aux constructeurs amateurs : la pose de SON auto au sol… l’observation, l’installation à bord et, pour celle-ci, la pose du grillage de protection du carburateur.. Madame cherche-t-elle sa passoire ?

Premiers ajustements de carrosserie.

Le moteur, un 850 cc, le ventilateur de refroidissement est supprimé (attention de ne pas chauffer pendant les longues prégrilles de course de côte).

Agrandissement des conduits de culasse pour une meilleure respiration, d’autres astuces nous seront confiées par Christian et son équipe.

Châssis construit pendant l’hiver 2017/2018 : la preuve !

Premier roulage du châssis, au circuit de Pouilly, le 23 mars, en compagnie des Racers du Spirit Racer. Malgré des pneus HS responsables de quelques travers et… plus et un tout petit « ratatouillage » moteur, tout est OK. La fiabilité est là, maintenant redémontage, ajustement et peinture. Venez les encourager aux Classics Days les 28 et 29 avril, les trois voitures y seront. N’hésitez pas à venir discuter avec les pilotes !