Week-end d’Or en Côte d’Or – Plateau exceptionnel pour la 51 me édition de l’âge d’Or, plus de 14 000 spectateurs, 800 voitures »Club » et une grosse délégation du club Lotus pour fêter les 20 ans de l’Élise. Le Show Peter Auto est au point, le spectacle est parfait.
Mais l’Âge d’Or n’est-il pas sensé retracer l’Histoire de la course automobile ? Dans ce cas, où sont donc passé les voitures françaises ? Leurs propriétaires n’osent pas les sortir ou les organisateurs ne les y encouragent pas…
En épluchant le programme, dans les 300 engagés, je n’ai remarqué qu’une seule 100% française, la Talbot T 26, et quelques franco-anglaises, Ligier JS, 3 DFV (qui a gagné sa course), une JS 2 et une Grac MT. Où sont nos DB, Bugatti, Delahaye, Gordini ?
Malgré tout, ne boudons notre plaisir, l’Âge d’Or est un rendez vous incontournable, où l’on peut encore approcher les plus belles voitures de courses de l’histoire automobile, le paddock est un espace de rêve.
Beaucoup de photos et vidéos de cet événement, particulièrement le reportage de News d’anciennes et ses galeries photos .
Avant d’atteindre le parc coureurs, il y a l’espace Club avec quelques pépites…

La KVA GT 40 de Loisirs Créations, après sa participation réussie à la montée d’Urcy, est présente à l’Âge d’Or. Pari réussi pour Claude et Catherine.

Carrosserie tout alu formée à la main, je n’ai malheureusement pas pris les coordonnées de l’artiste.
Petite balade dans le Paddock avec les photos de Catherine.

Maserati de GP 250 F. Fangio fut champion du monde avec la même, en préparation sur Spirit Racer un sujet sur ces merveilleuses voitures de GP, avec les détails.

Pré grille, Scarab américaine, 4 cylindres Offenhauseur, le moteur est décalé à gauche, l’arbre de transmission passe à côté du pilote.

Toujours la Scarab, mais vous êtes au volant, le pilote est décentré sur la droite, l’arbre de transmission déporté sur la gauche passe le long de ses jambes, le pont arrière est lui aussi décalé, l’ arbre de roue gauche est très court, ça permet au pilote d’être assis très bas.

À l’Âge d’Or on peut approcher de très près les plus prestigieuses légendes de l’automobile,comme ici cette belle Maserati.

Maserati A 6 GCM 1951, 6 cylindres en lignes, maitrisée par Julia de Baldanza, oui une femme au petit gabarit au volant de cette voiture »d’hommes ».

Maserati T 61 Bird Cage, 1959, châssis tubulaire impressionnant, des centaines de petits tubes d’environ 15 mmm de diamètre, lui ont valu le surnom justifié de cage à oiseaux . À lire Carnets de rêve, la réalisation d’une réplique de Maserati par F Chassaing (éditions du Palmier).

Le châssis de la T 61 , un cauchemar de plombier. Fabrication à l’italienne, tout est percé pour l’allégement.

La seule voiture 100 % française, châssis, carrosserie,mécanique, la Talbot T 26 SS de 1937, une habituée de l’Âge d’Or.

Cooper Bristol, 6 cylindres en ligne de 2 litres, 1953. Pas toujours facile d’intégrer un arceau efficace…