La construction du châssis, fabriqué en tubes serrurerie standard, de deux millimètres d’épaisseur, faciles à souder.

Les plans

 

 

La table à dessin, dans l’atelier à côté du proto, à l’ancienne, mon précédent racer le M 20 me sert de guide pour les dimensions.

 

Le moteur arrière est à la gauche du dessin.

 

Les couples, de haut en bas sur le dessin. 1) : couple moteur arrière ; 2) : couple moteur à l’avant du moteur ; 3) : couple au tableau de bord (le support de tableau de bord n’est pas dessiné) ; 4) couple de train avant.

 

Maquettes de châssis

 

Des tubes de laiton, des roues de maquette, un moteur en pâte à modeler, de la soudure à l’étain… pour une maquette au 1/10, un peu de patience…

 

Implantation générale, le bloc moteur est décalé vers la droite du châssis ; le cul de boite passera sous les tubes. Le pilote est assis le plus possible vers l’avant. Le pédalier se trouve à hauteur de l’axe des roues avant, ce qui laisse de la place entre le moteur et le dossier de siège pour le réservoir d’essence d’une dizaine de litres.

 

Différentes positions du radiateur, batterie, réservoir

 

A —1) radiateur avant ; 2) aller remplissage ; 3) retour au moteur, bon refroidissement, mais grande longueur de tuyaux et beaucoup de durites coudées, il y a plus de deux mètres entre le moteur et le radiateur, multiplié par deux soit plus de quatre mètres de canalisation ; 4) réservoir d’essence, au centre, bien protégé, longueur de durites raisonnable, 5) batterie, mais il faut démonter le siège pour la déposer.

 

B —1) le radiateur est proche du moteur ; 2/3) moins de durites, mais refroidissement un peu juste, il faut bien canaliser l’air vers le radiateur ; 4) le réservoir ; 5) batterie à l’extrême avant, cela charge un peu le train avant.

 

C — 1) un grand radiateur sur le côté gauche (à droite, il y a la commande des vitesses), les durites restent assez courtes, mais cela implique la fabrication de pontons latéraux qui donnent un look plus moderne ; 2) le réservoir, au centre derrière le siège ; 3) la batterie à l’avant.

 

D — 1) Radiateur au-dessus du moteur (comme chez certaines Abarth), excellent refroidissement 2/3) longueur de durites raisonnable, 4) le réservoir, à côté de la jambe gauche nécessite une fabrication sur mesure ; 5) batterie à l’avant.

 

La fabrication

Étude de la position du radiateur entre le pilote et le moteur, mais qui se révèle trop près du collecteur d’échappement et de ses 300°.

 

Fabrication d’un côté, positionné à plat, boulonné sur le plan de travail il faut une grande équerre, un niveau à bulle, une grande règle, toute les coupes principales sont à 90 ° c’est la méthode la plus rapide pour construire le châssis   Après soudure, le second est positionné et boulonné sur le premier, pile-poil  identique

 

Le châssis et ses renforts, le support de pédalier, la colonne de direction et les supports de suspension sont en place. Poids : moins de 60 kg avec le plancher et le pédalier.

 

Châssis en tubes de 25 x 25 x 2 mm, les tubes supérieurs sont en deux fois 25 x 25 (je n’avais pas de 50 x 25 x 2 sous la main) les tubes de diagonales de renforts sont en 20 x 20 x 2 mm.

 

L’outillage de fabrication du plancher en alu de 1 mm, fixé à la colle à pare-brise et riveté.

 

Et une meuleuse HS…

 

Châssis retourné et pose du plancher et dire que je n’aime pas percer…

 

Les supports moteur

Montage d’origine, le moteur est pendu par trois points.

 

Présentation du moteur, le centrer n’est pas facile, tout est décalé. Les cardans droit et gauche ne sont pas identiques. Je suis parti de l’emplacement des roues, coincées dans le panneau en bois ; montage guidé par les cardans d’origine.

 

Les supports moteur supérieurs en caoutchouc sont vite remplacés par un montage rigide, mais les supports inférieurs resteront en caoutchouc, filtrant (un peu) les vibrations. Le moteur ne bouge plus, ce qui facilite la sélection des vitesses, tout comme le montage du câble tire-pousse pour le mouvement du levier d’arrière en avant (ou vice versa). C’est l’inconvénient du moteur TU 205/AX. Les Opel ont la sélection des vitesses sur le dessus de la boite, le montage est plus facile, et si on monte le levier à main gauche, c’est le paradis !

 

Ici le moteur « test », c’est un injection. Le montage définitif se fera avec une version carbu par simplification. En réalité le carburateur, en mauvais état, bloqué, encrassé, vis foirées me fera perdre beaucoup de temps.

 

Le support côté distribution, posé sur un silentbloc caoutchouc, vite remplacé par un montage rigide.

 

Support côté boite de vitesses, là aussi remplacé par du rigide.

 

Autre vue du support de boite de vitesses, fabriqué dans du tube 40 x 40 x 2 mm.

 

Le support supplémentaire à l’avant droit du moteur, à l’emplacement de l’alternateur ; posé sur caoutchouc.

 

Le support avant droit.

 

Pedalbox comme dit la Reine des Anglais, acheté tout fabriqué.

 

 

Le support de colonne de direction, un palier de 20 mm en plastique.

 

Colonne montée sur cardans et ajustable en hauteur, mon pilote est intransigeant sur la position de conduite (c’est un emmer…).

 

Tableau de bord taillé dans une feuille d’alu 15/10, coupe batterie, contact et démarreur, compte-tours, un voltmètre sera ajouté (je n’ai pas monté d’alternateur) et une température d’eau.

 

Montage du radiateur à l’avant, ce qui ne facilite pas l’accès aux maîtres cylindres de freins. Il déménagera à l’arrière.

 

L’arceau et son renfort soudé sur le châssis.

 

Bien travaillé, la récompense, miam.

À suivre : les suspensions.