Lorsqu’on parle de Falcon et de Ford, on pense aux grosses berlines américaines « body buildées », aux gros V8…

Mais, si on fait un retour arrière dans les années cinquante, à l’époque de la découverte de ce que les Anglais appellent GRP et les mangeurs de grenouilles, polyester, on oublie les carrosseries alu ou acier formé par des artistes tôliers formeurs. Le polyester permet presque toutes les fantaisies, bon ça sent mauvais, ça colle partout, principalement sur les mains, le nez qui gratte, les vêtements, mais c’est LE matériau idéal pour les petites séries.

Ashley Lamited, fondé en 1955 par Peter Pellandrine, dans l’Essex, fabrique des éléments de carrosseries pour les Austin Healey et Jaguar type E.

Ashley 1172

 

Sa ligne assez élégante est inspirée des certaines Ferrari.

 

Versions barquettes ou coupés.

 

 

La Sportiva, presque civilisée.

En 1956, création de Falcon Shells, on commence par la Mk1 adaptable sur des petits châssis Ford de 2 à 2,20 m d’empattement, puis c’est la Mk 2, plus aérodynamique, les éléments de carrosserie sont utilisés sur des châssis Lola ou par d’autres constructeurs. Le lieu de production oscille entre l’Angleterre et la Nouvelle-Zélande.

 

 

Carrosserie inspirée par la Jaguar du Mans, c’est une propulsion à moteur avant.

 

C’est vrai, l’inspiration des Jaguar du Mans est nette.

 

 

 

Les appuis-têtes profilés sont une des nombreuses options.

 

 

Les portes sont articulées sur des charnières fixées dans le bas des portes, comme sur certaines Lotus.

 

baquets vintage

 

 

Lola utilise la carrosserie Falcon pour sa Mk 2.

 

Selon les moteurs et les châssis, le poids est en dessous des 400 kg.

 

 

Quelques châssis tubulaires adaptables aux carrosseries Falcon

 

 

Grande variété dans le choix des moteurs, ici un classique Ford Kent, mais on a même vu des gros V8.

 

1980 : Autotune utilise la carrosserie pour sa belle Gemini.