Suite à la lecture des carnets d’ateliers « Construire un racer », un passionné se lance dans la construction d’un Racer 500 inspiré du Racer des Sables. Ce dernier a vu le jour à Casablanca. Il est équipé d’une mécanique BMW flat twin de moto et la première version est un… trois roues ! C’est la catégorie 500-3.
Construit par Mr Pierre Flahaut, à Casablanca, en 1960, il a été conduit par son chef d’atelier Mr Terrigi qui se blessera, malgré « de bonnes sensations », avait-il confié au journal local.
Trois roues, le Racer des sables empruntait plus ou moins sa partie arrière à une moto BMW R69S « donneuse » de la mécanique. L’avant, quant à lui, avait été emprunté à un antique trois-roues Darmont qui traînait dans l’atelier de Flahaut. La mécanique, puissante et fiable, se prêtait bien à toutes sortes de « gonflages ». Il fera ses débuts en course le 4 septembre 1960 sur le circuit d’Ifrane et s’y classera troisième de la deuxième manche des Racers. Il continuera à courir jusqu’en 1963, date à laquelle un accident met un terme à sa carrière.
Une deuxième vie
Le Racer est reconstruit, mais en version quatre roues, plus classique. La construction est très soignée, un beau petit châssis tubulaire, des suspensions à quatre roues indépendantes, des roues en alliages de Panhard. Une bien belle carrosserie en dural d’un millimètre habille le tout.
Le bicylindre à plat opposés, refroidi par air, d’origine BMW R69S cylindrée 800 cc (une annexe du règlement permet 800 cc pour les moteurs culbutés contre 500 pour les ACT), taux de compression de 10 à 1, deux carburateurs Dell’Orto racing SS1 de 32 mm, puissance maxi évaluée à 85-90 cv à 12 500 t/min ! Vilebrequin de R69 S préparé par Kayser, bielles allégées et polies, roulements de têtes de bielle avec galets en quinconce de deux dimensions différentes.
Les pistons étaient des ébauches Mâhle d’ALFA-ROMEO (86 mm)… retouchées avec deux segments très fins (1 & 2 mm)
Après une belle carrière où il est piloté par Robert Lassus, le Racer est abandonné sur sa remorque dans un terrain vague. Racheté pour la… remorque, il est remis en état, mais les pièces moteurs sont introuvables et il faudra de nombreuses années de recherche pour pouvoir l’assembler de nouveau.
Les photos de l’époque
En complément sur les Racer 500-3, vous pouvez lire sur notre site : Les Racers 500-3 : une idée mort-née, Les Racers à trois roues, mariage de la carpe et du lapin, Racer 500-3 : suite et évolution.
Il n’existe pas beaucoup de documents sur ce Racer des sables, mais vous pouvez lire cet article publié sur un site intéressant.
Haaaaaaaaaaaaaa ouai le racer des sables,quelle ligne et le moteur.
Bon moi ce serras qu’une évocation et pour le moment c’est collecte des pièces la construction viendra plus tard.
Quand au moteur 69s la puissance maxi évaluée à 85-90 cv à 12 500 t/min me parait un peut optimiste.
On avait un 69s FATH dans un side avec des carbus de 38 on prenait 8500 au dessus ça devenait critique alors 12500,quand a la puissance aujourd’hui un 1040 bien préparer développe au grand maximum 100/105 cv alors 90cv un 69s mème préparer par KAYSER
voila en attendant je collecte mes pièces A+