Le 28 août 2016, le Val d’Arroux Rallye et le comité des fêtes d’Uxeau ont décidé de faire revivre la course de côte d’Uxeau (71), au pied du mont Dardon, abandonnée depuis 1985. Une organisation efficace et soucieuse du bien-être des pilotes, un public venu en nombre et une météo qui a décidé de zapper les orages ont contribué au succès de la journée.
Le parcours, très vallonné, alterne montées et descentes (Uxeau accueille aussi une course à pied), courbes rapides ou serrées, pas de virages « vicieux » qui se referment, quelques chicanes pour casser la vitesse. Mais le revêtement bosselé limite les possibilités des barquettes et monoplaces à garde au sol réduite. Dommage !
La centaine de concurrents était accueillie par une organisation souriante, affable et attentive au confort des pilotes : café croissant le dimanche matin, un bon repas organisé par le comité des fêtes le midi. Le public, venu nombreux, était installé en sécurité sur les hauteurs. La météo très (trop ?) chaude du samedi et son thermomètre qui flirtait avec les 35 °) n’a pas, malgré les prévisions, tourné à l’orage le dimanche… heureusement pour la sortie du parc coureurs. Pas d’accident à déplorer et cerise sur le gâteau, des horaires respectés ont permis à ceux qui le désiraient d’effectuer une septième montée. Pour certains, cette journée était aussi l’occasion de participer à la quatrième manche de la montagne en… modèles réduits avec le Challenge Slot Montagne.
L’équipe d’accueil, sourire et efficacité.
Le repas était préparé par le comité des fêtes.
Le Spirit Racer Club alignait deux racers (le DH et le M 20), la Martini MK 30 de Seb’, le chouchou du public, l’ami « Gipa » et sa réduction de Gt 40 en GT 26. Pas de problème pour tout ce petit monde. Décontracté, Gipa a même ouvert sa boite de vitesses pour régler un problème de marche arrière.
La carte du parcours d’environ 2,5 km, en rouge la montée.
Comme les professionnels, les racers sont arrivés dès samedi pour installer le paddock et les camions ateliers !
La magnifique Dauphine proto à moteur de 12 Gordini profite du soleil levant de dimanche. Pas de chance pour J.-L. Caillat : après l’embrayage qui lâche à Urcy, ce sont les freins qui font des fantaisies !
La vierge d’Uxeau, impassible devant tant d’agitation.
Belle A 310, elle respire la santé comme on dit.
Une Turbo 2, peut être plus belle que les neuves de l’époque ; un bijou !
Une des Dauphines protos du club les Dingos Gordos Nivernais.
Barquette Berry à moteur de moto GSXR, son poste de conduite central limite les possibilités d’homologation.
Dimanche 7 heures, mise en place de l’arche de départ… « Comment ça se gonfle se foutu machin ? » Elle tiendra jusqu’au soir… ouf !
« Gipa » a réglé sa marche arrière, reste à remettre le capot et le casque.
Magnifique RS 200 Mk 1, une habituée des montées historiques de Bourgogne, Hubert Pretin, l’organisateur des montées de St Romain, Urcy, Sainte-Hélène et bientôt Broye en profite à la place du passager.
Hubert est non seulement organisateur de montées historiques, passager occasionnel, mais aussi pilote à ses heures.
Dany Brière, pilote de R 5 Alpine, mais aussi organisateur de la montée de Vérosvres (71) un excellent souvenir de l’année 2016.
Belle Rallye comme au temps de la « vraie » course de côte d’Uxeau.
Dauphine Strakit d’époque, mais la pompe à eau – d’époque ? – a lâché.
Large éventail de véhicules.
Très rare Alpine GT 4.
Seb’ du Spirit Racer dorlote son pilote du jour au volant de la Martini MK 30.
Daniel a patiemment expliqué aux nombreux curieux ce qu’est une évocation de Racer 500.
Le M 20 et son pilote, aussi heureux l’un que l’autre.
Les montées historiques proposent un large choix de voitures, de la 2 CV Cross et Crosscar 600 cc jusqu’aux plus prestigieuses…
La Porsche 906 de J.-L. Farcat, laquelle est la plus à l’aise sur le parcours bosselé, la 2 CV ou la Porsche ?
Prochain rendez-vous, le 5 septembre, la montée historique de Broye /Montjeux, région d’Autun (71) organisée par le BHR, 4.5 km de plaisir annoncé.
Photos : Le Journal de Saône et Loire, Guyecar.
