Moins de monoplaces, pas de F1, ni de Junior encore moins de Racers, mais de beaux plateaux de Gt et berlines avec, en prime, un spectacle aérien et 15 000 spectateurs annoncés.
Ce que l’on peut lire dans la presse
Grand Prix de l’Âge d’Or 2018 : un public fidèle au rendez-vous !
Organisée le week-end des 8-10 juin 2018 sur le circuit de Dijon-Prenois, la 54e édition du Grand Prix de l’Âge d’Or a tenu toutes ses promesses avec près de 15 000 spectateurs venus assister aux neuf courses proposées à 250 voitures de course historiques.
Les impressions de Jean-Luc, sans langue de bois :
Les organisateurs de l’Âge d’Or à Prenois ont fourbement et drastiquement réduit la qualité de leur plateau 2018. À croire qu’ils s’en foutent, occupés par d’autres besognes plus lucratives.
Exit les vieilles formules 1 des années 50 et 60, absentes les formules junior. Des monoplaces ? Une demi-douzaine de F2 des seventies, paumées, toutes seules sur la piste à chercher vainement de la concurrence. Les protos, rarissimes les anciens hormis une sublissime Birdcage, une étonnante Arnold Aston Martin dessinée par Bertone, une Eleven et une Élite mues par le Coventry Climax simple arbre, une Porsche spider au fabuleux moteur Furhman, mais à la boite déglinguée.
En revanche, un beau plateau de Cobra aux antiques ressorts à lames avant et arrière transversaux, dont une Daytona ancienne ou continuation, ce mot pudique cachant des refabrications récentes, quelques belles Jaguar E, des grosses V8 Chevrolet, Stingray, Monza, Bizzarini, deux berlinettes Ferrari 250 GT, un beau plateau de protos T 70 et petits 2 litres Lola, Chevron and co des années 70. Beau plateau aussi de berlines, mais tellement récentes.
Et des plateaux de démonstrations, pas de course, démo, de vielles voitures récentes, trop vieilles pour être encore compétitives et trop récentes pour adopter le statut de VHC, 360 Modena, Chevrolet, toute petite dizaine d’autos perdues sur le 3, 8 km de Prenois.
L’Âge d’Or s’écaille. Il n’a pas besoin d’un lifting, d’une cure de Botox ou d’un tirage de peau, mais d’un véritable retour à ses racines avec notamment des plateaux d’avant-guerre, et des plateaux d’immédiate après-guerre et d’animations dignes de cette période qu’on appelle l’Âge d’Or de l’automobile.
Autres impressions : « C’est peut-être l’effet Le Mans Classic qui fait qu’ils s’économisent pour ce grand événement… ? »
« En visite ce matin… décevant, très décevant. En face à cette absence de véhicules intéressants… »
« Il n’empêche que le pingouin de service, vous et moi, paye le prix fort pour ne pas voir grand-chose. Autant se poster dans un virage au passage du Tour auto. Il y a des autos, du spectacle et c’est gratos. »
L’album photo
Photos : Bien Public, Ducou 21, Jean-Luc Audry, Fabrice Morello.