Suspension avant par doubles triangles superposés et ensemble ressort amortisseur.
Bilan après quelques roulages :
Les perf’ commencent à venir, le moteur monte dans les tours, pas très loin, à l’accélération, d’une Martini turbo. Peut-être un peu pauvre, il marche mieux avec le starter très légèrement tiré. Il va falloir jeter un coup d’œil aux bougies ! Depuis le nouveau réglage du répartiteur, les freins réagissent mieux, il faut maintenant choisir de bonnes plaquettes.
La température du moteur monte à 100/110° (solide, le TU). Pas assez d’air malgré des écopes de guidage, le radiateur, positionné derrière le siège, est trop petit. Le monter sur le côté de caisse avec un tunnel serait peut-être mieux. La logique veut que le radiateur soit à l’avant, ce qui assure un meilleur refroidissement et une bonne répartition des masses. Il faut poser des tuyaux le long de la coque entre le moteur et le radiateur avant, ainsi que des durites de raccordement, et bien sûr fabriquer un capot avant mieux adapté. Transformation à prévoir !
La tenue de route est bonne dans les petites courbes (là c’est le pilote qui peine) ; instable en ligne droite et courbe rapide… un peu sur le fil du rasoir… faut-il mettre un aileron avant pour augmenter l’appui ? Ce qui, là encore, implique un nouveau capot avant moins vintage. Placer le radiateur et la batterie le plus à l’avant possible devrait améliorer la situation, tout comme un réglage plus pointu des trains roulants.
Les suspensions sont trop souples et la voiture prend trop de roulis. Faut-il une barre stabilisatrice ou durcir l’avant ? Et les pneus ? Pour l’instant, j’ai des vieux, vieux, vieux 165/30 – 14 pouces. Il faut peut-être chausser des 165/55 – 14 pouces à l’avant et des 185/60 – 14 pouces à l’arrière. Les Nankang NS -2 R (moins de 70 €) paraissent adaptés.
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La suspension est à doubles triangles superposés ; les amortisseurs sont à l’extérieur de la carrosserie en direct sans basculeur ; la crémaillère, de cross-car est ultra directe (peut-être trop ?).
Pour le traçage, je suis parti de la crémaillère dont la largeur conditionne l’épure. Elle est fixée en avant de l’axe des roues et en ligne avec le triangle supérieur, pas d’anti-cabrage, on reste simple.
Les moyeux sont des Renault Clio avec le disque et l’étrier, juste modifiés pour adapter la rotule Unibal en haut et pour le bras de direction, pourquoi des Clio ? Tout simplement, parce que j’en avais ! De plus, je veux utiliser les jantes Renault que j’ai en stock en 13 – 14 -15 pouces, mais le principe est valable aussi avec des moyeux Peugeot ou Fiat Panda ou en mécano soudé. à signaler, les fabricants de cross-car proposent des moyeux en alu équipés de petits disques de freins de 170 mm, mais est-ce suffisant pour nous ?
J’ai repris le principe de construction du M 20, notamment la simulation de course de suspension sur tableau à l’échelle 1.
Rappel, la voie avant est de 1,45 m ; la garde au sol d’environ 70 mm et de 40 mm à l’écrasement des suspensions qui sont réglées assez fermes, donc très peu de débattement, ce qui évite les variations de carrossage et de parallélisme. L’angle de chasse est de 6 ° ; le parallélisme ouvre de trois millimètres.
Les amortisseurs sont des classiques combinés ressorts, avec du réglage de précontrainte. Par économie, ce sont des amortisseurs arrières de Quad sortis des poubelles !! Des Gaz Shocks avec réglages de ressort et d’amortissement seraient bien mieux.
Toutes les articulations sont sur Unibal : fixation au moyeu, rotule inférieure origine Renault ; fixation supérieure : diamètre 12 mm — côté châssis : diamètre 10 mm, filetée dans des canons soudés aux tubes de triangles.
Épure du train avant
Fabrication des triangles
Les fabricants de pièces de cross-car (entre autres) proposent des inserts filetés usinés qui s’adaptent dans les tubes.
Modification des moyeux de Renault Clio
Prochaine étape la suspension arrière.