Racer Monaco : petit, mais véloce

Vous rêvez d’un Racer 500, mais vous n’avez pas de garage, ce n’est pas grave le Monaco peut se garer dans votre cuisine… ou votre salon !

Empattement 1,50 m, voie avant 1,05 m, voie arrière 0,90 m, poids 225 kg, telles sont les mensurations de ce mini racer, à mi chemin entre le Kart et le Midget

Au cours des années 40, la Monaco Motor and Engineering Company a produit un cycle-car inspiré du GN équipé du V twin JAP de 999 cc, puis, en 1947, a construit un Racer 500 pour le pilote Georges Hartwell’s.

Georges Hartwell’s, une belle carrière de pilote avec le Racer Monaco, puis les Cooper et Alta. Il se spécialise ensuite dans la préparation course des Hilman Imp.

Empattement court = meilleure attaque égale = glisse ! Yeah.

Ses dimensions minuscules en font un engin très maniable, bien qu’instable. Adapté aux Hill Climb et Sprint anglais, il réalise moins de 32 secondes au kilomètre départ arrêté. Un châssis tubulaire supporte la suspension avant élaborée avec des éléments de Simca 5/Fiat Topolino.

Trains roulants Fiat et rétroviseurs fixés sur les lames de suspension, quant à la couleur ? Ben ! il est vert… gazon anglais !

Le moteur et la boite de vitesses sont signés Norton, le simple ACT est préparé par le spécialiste Francis Bear.

Pour obtenir l’empattement court, la boite n’est pas derrière le moteur comme sur les montages classiques « central arrière », mais à côté.

Autre vue : une courte chaîne relie le moteur à la boite de vitesses, puis une autre entraine un arbre situé en avant du moteur, et de là deux chaînes transmettent la puissance aux roues arrière. Ouf !

La chaîne rouge va à la boite de vitesses, la jaune vers l’arbre de transmission (pointillé vert) et, finalement, les deux chaînes bleues vont aux roues.

Le Monaco, entièrement reconstruit, participe régulièrement aux courses historiques anglaises. À noter, la suspension arrière type bras tiré et culbuteur actionnant le ressort de suspension. Le réservoir d’essence est « en charge » au-dessus du moteur.