Nous passons aux trois roues à moteur avant et transmission arrière.

Les plus connus sont Morgan — Sandfort — D’Yrsan — des années trente, le moteur est positionné à l’extrême avant, un arbre transmet le mouvement à un renvoi d’angle, puis une ou deux chaines rejoignent la roue arrière.

Une photo vaut mieux qu’un long discours.

 

Morgan, le moteur (JAP) est à l’avant, en porte-à-faux. L’arbre de transmission est enfermé dans un tube qui fait fonction de châssis, jusqu’au renvoi d’angle et aux chaines de transmission à la roue arrière.

 

 

 

 

Le renvoi d’angle des Morgan.

 

Le montage des Morgan, le châssis est très… minimaliste. Schéma de la fameuse suspension avant à coulisseaux.

 

 

 

L’assemblage des tubes de châssis par collier, un peu comme les échafaudages !

 

 

 

 

Moteur avant Darmont et son train avant typique.

 

Morgan au départ d’une course dans les années 1910/14 ; le pilote a déjà la position couchée des pilotes de monoplaces actuelles !

 

Les premières Morgan, un charme fou, monoplace ; des reconstructions électriques sont fabriquées.

 

Magnifique reconstruction.

 

 

 

Train arrière, roue à rayons et chaînes.

 

Gros moteur de moto avant, reculé en position centrale avant, le pilote a les pieds de chaque côté du moteur. La transmission se fait par chaîne vers la roue arrière, en passant sur le côté du siège du pilote ; le tout avec un empattement court.

 

Moteur avant et boite de vitesses de Ford, renvoi d’angles et transmission finale par chaînes. Noter le châssis en tôles pliées, ajourées et soudées.

 

Solution originale, le moteur trois cylindres à l’avant actionne une pompe hydraulique qui entraine la roue arrière.

 

 

La pompe réceptrice sur la roue arrière.

 

Jolie silhouette, long capot.

 

Capot de tracteur Ferguson !

 

Quelle catégorie ? Le trois roues, c’est le domaine de l’imagination, tout est permis !

 

Vélo couché trois roues, le moteur est à l’avant !

 

Prochain article : les trois roues à moteur à côté du pilote.