En hommage à A. juillet son créateur, Hubert Pretin et l’équipe du Bourgogne Historic Racing (BHR) ont fait revivre le 31 juillet la course de côte de Sainte-Hélène sous la forme d’une montée historique. Quant au Spirit, il a eu le plaisir de rencontrer un nouveau constructeur sans patente et son superbe Racer. Ce qui vaut bien un coup de zoom.
Sainte-Hélène, petit bourg de Bourgogne du Sud à la limite du Beaujolais a vu arriver, dès samedi, toute une horde de voitures de plus de 30 ans. Quatre-vingt-cinq véhicules étaient inscrits.
L’organisation du BHR est bien rodée, chacun sait ce qu’il a à faire, tout se passe dans la bonne humeur, Hubert reste disponible et connait tout le monde.
Françoise, c’est la partie administrative. Son sourire gomme le côté rébarbatif…
Dimanche, 8 heures, pendant le briefing. Hubert présente Florence, la fille d’André Juillet, créateur de la course de côte. Il insiste bien sur le fait que les pilotes sont responsables de ce qu’ils font. Si les montées historiques peuvent vivre, c’est grâce à l’autodiscipline de chacun, le message est bien passé, ni incident ni accident ne sont à signaler.
Moment d’émotion pour Florence, au volant de la Jeffa Alfa Roméo de son père.
Pas de montée sans membres du Spirit…
Delaye 135, venue par la route du fond du Morvan
La Toralba marche bien, à la satisfaction de Patrick Egel.
La petite Hilman Imp — et non une Simca 1000 comme on entend dire parfois, au grand désespoir de Charles il a fait toute une montée à la clé de contact, accélérateur bloqué à fond.
Qui est le plus heureux des deux, le M 20 ou son pilote ?
Le Racer a rattrapé la grosse Cobra… heu… à l’entrée du paddock !
L’ami Daniel, interviewé par le Journal de Saône-et-Loire, a répondu à de nombreuses questions. Dix-huit mois de travaux sur son DH, mais il peut vous en construire un autre en moins de temps. Émotion sur la ligne de départ, un boulon de la commande de vitesses veut faire bande à part, mais Daniel, plein d’autorité, ne le laisse pas faire.
Pas de montées historiques sans le Monomille de J.-F. Meunier.
Retrouvailles entre Charles et Raymond Janiaut, le bien sympathique « Papy DB ».
Les montées historiques, c’est la rencontre des extrêmes : 850 cc bicylindre et gros V 8.
Zoom sur… le Racer CD
Cette montée a aussi été l’occasion de rencontrer un nouveau constructeur sans patente, Christian Dionnet. Il a construit un Racer CD dans l’esprit des années soixante, avec uniquement des pièces Panhard 24. L’ensemble moteur boite est passé de traction avant en central arrière ; un beau châssis tubulaire a été fabriqué. Les suspensions proviennent de la 24, poids 370 kg, puissance 55 CV. La finition est exceptionnelle. Une première sortie et des premiers tours de roue qui se font sans problèmes ont rendu ce constructeur pilote très heureux.
Moteur Panhard arrière, dans les années soixante, chez DB on y avait pensé, Henry Julien aussi, Christian l’a fait.
Élégante carrosserie en polyester fabriquée sur moule en plâtre, à l’ancienne. Elle a été dessinée et construite par Christian.
L’ensemble mécanique, avec les suspensions de traction avant, est devenu un central arrière. Remarquer le soin apporté au montage, pour l’instant le bicylindre Panhard est d’origine.
Les portes-moyeux et les freins à disque sont d’origine Panhard.
On ne se lasse pas d’admirer les moindres détails.
Une finition exceptionnelle ! Un exemple : la carrosserie élargie au niveau du levier de vitesses.
Sur fond de paysage de Bourgogne Sud, la CD fera toutes les montées sans problème.
Son pilote peut rentrer satisfait, après deux ans de travaux, le levier de vitesses réparé en catastrophe la veille a bien tenu.
Voitures d’exception et public curieux
Deux Bugatti GP, venues par la route, participent à la fête.
Superbes finitions : notez les compas de capot ajourés sur l’Escort RS 2000 MK 1 aux belles ailes gonflées et à moteur Pinto !
La craquante Marcos MK 3, sur base de Mini.
Matra Djet et René Bonnet réunies.
La Dauphine proto 1600 cc de Jean Luc Caillat, l’embrayage refait depuis la montée d’Urcy a bien tenu.
Un public nombreux dès le samedi et qui n’hésite pas à poser des questions sur certaines voitures insolites. Samedi soir, le comité des fêtes de Sainte-Hélène proposait un repas bien sympathique, certains pilotes ont un beau coup de volant, mais aussi un bon coup de fourchette…
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bonsoir
juste pour vous signaler que la matra a cote de la rené bonnet est un jet 6 de 1968 la dernière de la ligné je suis son propriétaire et je vous félicite pour vos reportages sur les montés historique
famille TROLAT
CORDIALEMENT
ERIC
Bonjour
merci pour lE ZOOM SUR LA CD super
A+ Christian
Merci Guy beau reportage
Amicalement
Françoise