Après les trois roues traction avant, ceux à moteur arrière, à moteur sur le côté, on se lâche, c’est l’heure de la récréation. Tout est permis, voici un projet fou, la construction d’un trois roues motrices à transmission intégrale..

Le moteur 1000/1200 cc est issu d’une moto à transmission par chaine. Une première chaine envoie la puissance à la roue arrière, une seconde l’envoie aux roues avant. Il faut, bien sûr un différentiel à l’avant.

*A — moteur arrière : une roue motrice arrière, deux roues motrices avant avec le différentiel ; les transmissions se font par chaines, montées sur des paliers.

L’empattement est de plus ou moins deux mètres. Une chaine va directement vers l’arrière, l’autre vers l’avant, le long du siège du pilote, avec un relais pour l’alignement avec le différentiel. La carrosserie type monoplace mesure environ 600 mm de large, la répartition de poids privilégie l’arrière.

*B — moteur avant : une roue arrière motrice, deux roues motrices avant.

Le moteur est en arrière des roues avant, toujours des chaines et des paliers et un différentiel avant. Le poids est plus important sur l’avant.

*C — moteur avant en porte-à-faux avant, une roue arrière et deux roues avant motrices.

Le moteur est en porte-à-faux avant, ce qui charge encore plus le train avant, le pédalier est surélevé, au-dessus du différentiel, il y a beaucoup de chaines !

 

*D — le moteur est à côté du pilote, une roue arrière motrice, deux roues avant motrices avec différentiel. Le moteur est plus ou moins avancé pour affiner la répartition de poids entre l’avant et l’arrière.

Le châssis fabriqué en tubes de 30 x 30 x 2 et 25 x 25 x 2 mm ; on peut prévoir un poids à vide de moins de 350 kg, un moteur de moto 1000/1200 c’est 100 CV, faciles, et environ 80 kilos pour un moteur complet. Le rapport poids/puissance est de 285 CV/t et en charge (420 kg), environ 240 CV/t.

La « voiture » (?) est très courte, le centre de gravité est très bas avec une garde au sol de 80 mm, les suspensions sont fermes, la puissance est répartie sur les trois roues. L’ensemble sera très vif sans inertie.

C’est peut-être la construction la plus facile.

 

Empattement, 1,80 m, le relais des chaines avant et arrière est au milieu, soit 900 mm de chaque côté. Le moteur est plus ou moins avancé, ici, 300 mm, devant le relais de chaines. La largeur de carrosserie est au minimum d’un mètre.

 

Encore plus fou, un trois motrices à deux moteurs de motos ! Le montage bimoteur est plus facile avec les mécaniques de motos qu’avec celles des automobiles, les leviers de vitesses sont à commandes séquentielles ce qui facilite le montage. Pour un supplément de poids de 80 kg, soit 430 kg au total, on peut disposer de plus de 200 CV soit 460 CV/t ! À vide en charge (510 kg) 400 CV/t.

*A — deux moteurs sur le côté

Les deux moteurs sont assemblés l’un derrière l’autre à côté du pilote. Les transmissions se font par chaines et différentiel à l’avant. La carrosserie est assez large, 90/100 cm.

*B — deux moteurs centrés

Un moteur en porte-à-faux avant donne de l’adhérence au train avant. Il faut un différentiel, le deuxième moteur est derrière le pilote. La carrosserie reste étroite, 60 cm de large environ.

 

On peut aussi poser deux moteurs de puissances différentes et répartir la puissance entre l’avant et l’arrière.

Pour les allergiques (ou prudents) aux trois roues, des versions quatre roues sont possibles, avec un supplément de poids d’environ 25 kg.

Bon d’accord, l’auteur de cet article est en traitement psychiatrique intensif et a été placé sous camisole de force… « oui docteur j’ai pris mes cachets… euh. la piqûre… oui… » (voix intérieure  : « je m’enfuirai, je m’enfuirai… et j’en construirai un, Na ! »)…