Les courses de monoplaces redémarrent après la Seconde Guerre mondiale, au début avec les anciennes monoplaces 1,6 l à compresseur ou 4,5 l atmosphérique, puis avec des catégories plus accessibles, les racers 500 et les 1100 à moteurs dérivés de la série d’environ 70 CV comme les Gordini et Cisitalia. Une nouvelle catégorie est créée, la formule 2 ; les moteurs sont limités à 2 litres en version atmosphérique ou 750 cc en version suralimentée.
Jusqu’en 1953, ce sont les F 2 qui remplissent les grilles de départ, Ferrari, Gordini, Copper, Veritas, sans oublier les voitures des artisans ou petits constructeurs. Ce sont les dernières « monopostos », longs capots et culs pointus, à moteur avant, avec le pilote bien visible. Un court arbre relie la boite de vitesses au pont arrière, le pilote a les pieds de chaque côté de la boite, il est assis haut au-dessus du différentiel, pour pallier ce problème, on surbaisse l’arbre avec un renvoi, ou on le décale sur le côté, ce qui permet d’assoir le pilote plus bas. Les châssis à longerons, les ponts rigides arrière, les ressorts à lames sont encore souvent utilisés.
Les dimensions tournent autour de 2,20 m d’empattement et 1,25 m de voie. Les roues à rayons Borani ou Rudge sont en 15 ou 16 pouces, les freins sont à grands tambours alu et les directions utilisent les boitiers. Les moteurs sont souvent des quatre cylindres en ligne d’environ 100 à 150 CV, les boites de vitesses ont quatre rapports.
Ferrari
Cooper Bristol
Alta Cooper
HWM
Jicey
DB Citroën
Monnier Bristol
Veritas BMW
Inconnue d’Amérique du Sud
Gordini
Maserati
Cisitalia
Porsche
Inconnue
Balsa
Duval
La voiture inconnue garée devant un porche est une Arzani Volpini 2,5l construite sur une base de Maserati en 1954.
Alborghetti, son pilote, va hélas se tuer lors de sa première course à Pau.