Le Spirit Racer Club en force avec 12 voitures au départ et… 12 à l’arrivée !
Deux Racers CC à moteur 602, dont celui de Serge qui, jusque là, n’avait parcouru que 300 m ; le Monomille de Pascal ; le Racer 500 DH de Daniel, le M 20, la barquette Torralba et la Martini de l’équipe Egel, la Bugatti 35 de Christophe, la petite Hillman Imp de Charles, Joséphine la MGB de Jean-Luc, la Martini mk 30 de Seb et la Seven de François.
Cent quarante pilotes inscrits pour cette cinquième montée historique qui emprunte le parcours mythique de la course de côte du Championnat de France de la montagne. Parcours sécurisé par des bottes de paille aux endroits jugés trop rapides, un public bien protégé installé en hauteur (à côté d’une buvette), de nombreux commissaires de piste reliés par radio… Hubert Pretin, le président du Bourgogne Historic Racing et son équipe connaissent bien le métier. La sécurité est parfaite, la discipline et les horaires sont respectés, les voitures sont réparties en trois groupes canalisés dans la prégrille, pas de pertes de temps.
Les impressions de Jean-Luc, notre pilote plumitif de talent
« Montée historique d’Urcy du BHR, 5e du nom. Les voitures arrivent samedi après-midi, accueillies par Hubert Pretin et son équipe.
Contrôles administratifs, contrôles techniques, retrouvailles des pilotes habitués de l’endroit et des montées de démonstration, sur un site exceptionnel, qui, dans les années 50, 60 et 70 a vu s’affronter de grands champions de la montagne et des circuits.
Entrée gratuite, buvette et buffet, tout pour passer une bonne journée.
Hubert Pretin est béni des dieux. Les orages ont attendu la fin de la montée historique d’Urcy pour se déchaîner. Encore une édition magnifiquement orchestrée et parfaitement réussie, cinq montées comme prévu, une seule sortie de route semble-t-il, dans “le gauche qui se referme méchamment”, sur les dessus. Sans la moindre blessure sinon d’amour propre. Le Spirit s’est éclaté au sens imagé du terme, les autos ont bien roulé, les pilotes ont bien piloté et surtout bien rigolé, ils ont admiré des bolides magnifiques, Cooper (T 59, je crois), Lotus 23, Bugatti 35 4 cylindres, etc. Et leurs petits racers ont été appréciés et applaudis, c’est bon pour le moral !
Merci aux organisateurs, merci aux commissaires sportifs !
Les photos :
Briefing d’Hubert Pretin, président du Bourgogne Historic Racing, explosif et compétent, un grand passionné du sport auto.
La prégrille.
Quelques beaux c… heu… arrières d’Italiennes.
Christophe Pont a amené deux barquettes Abarth sorties du musée du château de Savigny-les-Beaune. À visiter absolument, des Abarth, des motos, des maquettes, des avions, oui vous avez bien lu des avions, du matériel viticole, des camions de pompier et pour vous remettre de vos émotions… des vignes.
Bernard du club MP 21 et sa TR 3 : pendant que monsieur s’amuse au volant, madame participe à l’organisation.
Fantastique peinture de la Dauphine de J.-L. Caillat, ancien carrossier peintre dijonnais.
Rare Dutton.
Le SRT en force avec quelques belles Rallye bien vitaminées.
Le fils avec la barquette Cuynet/NSU construite par son père.
Problème de démarrage sur la barquette Simca, tous viennent aider, chercher et… trouver c’est le compte-tour électronique qui ne compte plus !
Deux monuments historiques et classés de la course auto, ils ont cent ans ! Plus exactement, il y a 50 ans, ils participaient à la course de côte d’Urcy. François Belorgey (à gauche) au volant d’une Ford Anglia, il roule maintenant en Seven et organise le Rallye de Bourgogne historique. Jean-Luc Audry (à droite) faisait un tonneau avec une formule Vee. C’est le papa de Joséphine la MGB du Spirit Racer, deux vrais gentlemen driver, une race en voie de disparition ?
Belle barquette Lotus 23, venue de Suisse.
Sommes-nous en 1960 ? Passage d’une Cooper ex-F1 devant deux racers DB, c’est la magie des montées historiques, bon vous me virez le quad…
Légendes du sport auto.
Superbe Ford Escort.
Rare Mean, à moteur Alfasud.
Charles, du Spirit a sorti sa petite Imp à moteur Convetry Climax.
Conversation entre le Spider Renault et le Racer M 20. Que peuvent-ils bien se dire ?
Pour la barquette Torralba de Patrick, une nouvelle direction et une révision moteur hivernale.
Martini Formule Renault turbo.
Christophe, en sportif de haut niveau va sortir avec classe, élégance, distinction de l’étroit cockpit… enfin peut-être !
Bugatti 35 de Christophe, venue (et repartie) par la route, pas de remorque pour la doyenne de la journée.
Un petit coup d’œil, OK tout est bon, un coup de… manivelle, un coup pas deux, et la Bugatti ronronne de plaisir.
Trois Racers Monomile, un vrai à moteur Panhard, deux répliques à moteur 2 CV, on vous laisse deviner lequel.
Le Racer CC N° 35, celui de Claude, c’est le premier de la série, le N° 34 c’est le deuxième CC celui de Serge, 300 mètres de roulage sur un parking et cinq montées sans aucun problème, bravo Serge pour la qualité du travail. Le « vrai » Monomille de Pascal à moteur Panhard 900 cc, garé derrière continue sa mise au point.
Les carrosseries des racers CC de Loisirs Créations sont identiques à celles des DB Monomille Panhard. En préparation, un dossier sur la construction, c’est certainement le racer le plus économique et le plus facile à construire grâce à son moteur de 2 CV et au kit de Loisirs Créations, le sport auto loisir pour tous. D’autres vont venir nous rejoindre.
À la redescente, Daniel en Racer DH emmène les deux CC à moteur 2CV 602c.
Petite pause repas à midi, frugale pour les pilotes, plus gourmande pour les « supporters et amis » du Spirit Racer, qui s’installent avec… gâteauxxxx au chocolat, etc. !
Une nouvelle pilote de charme au Spirit Racer ? Pas de problème, papa (Jean-Luc) t’offrira un Racer… mais c’est un secret.
Pas sérieux, le secrétaire du Spirit Racer !
Daniel, pilote constructeur du Racer DH à moteur de moto 500 GPZ, surnommé… Grincheux, ancien side-cariste de course et super copain, un vrai Spirit Racer Man.
L’équipe d’organisation, on remet ça en 2019 ?
Photos: Bien Public, J.-F. Duby, J.-L. Audry, Cat’, BHR.