Un de nos Spirit Racer Man réfléchit à la construction d’un racer avec le fameux flat twin des BMW… cela valait bien une recherche dans les archives pour voir ce qui a déjà été construit. Bien sûr, les Allemands se sont penchés sur le problème !

Le règlement des Racers 500 stipule : 500 cc comme cylindrée maximum autorisée, ce qui avantageait les moteurs de motos type Jap, Norton, etc. Tous des moteurs anglais… ha oui ! le règlement est écrit par des Anglais !

Ce qui n’empêche pas les moteurs BMW d’être conformes au règlement. Les panachages entre les diverses versions de moteurs (500 ou 750 cc) sont possibles. Les puissances tournent autour de 40 CV, soit un peu moins que les moteurs anglais, qui dépassent les 45 CV.

Quelle boite de vitesses ? La boite BMW 4 vitesses a une sortie par arbre et cardans, ce qui facilite le montage vers un pont type automobile. Certains suppriment la boite de vitesses de la moto et la remplacent par une boite automobile, telle que celle de la Simca 5 à 4 vitesses et marche arrière. D’autres constructeurs utilisent une boite pont de VW Cox ou DKW en traction avant ou arrière. Dans les années 50, les boites/pont sont rares ; la production des 2 CV et des 4 CV n’en est qu’à ses débuts. À partir de 1960, Fiat sort les Fiat 500/600/850 qui sont équipées de boites ponts.

Un reportage de Moto revue de l’époque.

Racer BMW Monopoletta

 

Jolie silhouette rétro, cockpit échancré, assez étroit pour permettre un bon refroidissement des deux cylindres à plat. Deux conduits supplémentaires captent l’air derrière la calandre et le guide vers le moteur, un refroidissement simple et efficace.

 

 

Pour ceux qui voudraient se construire une carrosserie du même style, une calandre de Simca 8 lui ressemble beaucoup

 

 

 

Le réservoir d’essence est situé entre le pilote et le moteur, dans le prolongement de l’appuie-tête. La boite de vitesses provient d’une VW Coccinelle.

 

 

Châssis constitué de quatre tubes principaux et d’éléments de Simca 5 pour les trains roulants et les roues. Une crémaillère est montée en lieu et place du boitier de direction Simca.

 

Ici, reconstruction d’une carrosserie tout alu.

 

 

Les Monopolitas ont un beau palmarès, les performances sont du niveau des racers anglais… au moins les premières années.

 

Racer BMW LTE Juwell

Racer à traction avant, le moteur BMW est en arrière des roues avant.

 

 

Deux carburateurs et une colonne de direction tarabiscotée… avec un moteur central avant, le problème est d’arriver à faire passer la direction !

 

Jolie silhouette classique des années cinquante, la traction avant et son plancher, totalement dégagé, permettent au pilote d’être assis très bas et bien centré.

 

 

Racer Zundapp Ludewig

Moteur Zundapp, cousin du flat BMW et traction avant.

 

La transmission : un arbre relie la sortie arrière de la boite de vitesses au pont avant. Un relais (peut-être à chaine ?) permet de changer facilement le rapport de transmission, vous suivez ? Attention il y aura interro sur le sujet !

Racer BMW Kondor

Moteur BMW en central arrière.

 

 

Le train avant à roues tirées reprend le principe Porsche des VW Cox.

 

 

Racer BMW Brillant

 

 

Moteur central arrière, pourquoi deux leviers de vitesses ?

 

Racer Debuire, un livre magnifique, écrit par la fille du constructeur, on en a parlé ici.

 

Moteur Zundapp KS 600 réduit à 500 cc moteur central avant, la transmission passe sous le siège du pilote, puis moteur BMW R 51/2 et boite de vitesses Simca 5, pont arrière Simca 8 modifié, 4 roues indépendantes, les détails et croquis dans le livre Racer 500 l’aventure française, de C. Debuire, Autodrome éditions.

 

Racer Lefevre, on en a parlé dans Spirit Racer.

Train avant à triangles et châssis de type échelle à deux gros tubes principaux.

 

Moteur flat BMW en central arrière, pont arrière rigide de Simca 5 découpé et décentré (fragile). Un arbre court relie le tout, le réservoir d’essence est en charge au-dessus du moteur.

Racer des Sables, là aussi un article sur le site.

 

 

Racer Klem

Moteur avant et propulsion arrière.

Racer Moser

Moteur BMW à l’avant et propulsion arrière, biplace ?

 

Racer Denis ou ARS

 

Moteur Zundapp 600 réduit à 500 cc avant, propulsion, 25 CV pneus 125 x 400 et 135 x 400, 300 kg.

 

Racer Aro

Le moteur est en porte à faux arrière, la boite ? Peut-être une VW Cox avec ses trompettes.

 

Train avant à roues tirées VW coccinelle.

 

 

Racer Tark

 

 

Roues à rayons et pneus étroits.

 

Racer Freiss FRS

Moteur BMW R 51 avant 30 CV propulsion, le pilote est assis (haut) au-dessus de la transmission.

 

La carrosserie étroite et élégante du Freiss, une bien jolie monoplace.

 

 

Racer HB Bossaert

 

Hector Bossaert, moteur Zundapp, propulsion. Empattement 2 m, voies 1,20 et 1,10 m, suspension de Simca 5 modifiée avec des anneaux Neiman en caoutchouc. Le pont Simca 5 au différentiel soudé est décalé sur le côté. Le moteur est en biais pour s’aligner sur le pont arrière. Bossaert, carrossier dans le nord de la France, a fabriqué un joli coupé deux portes sur la base de la DS19. Il fabriquait aussi des pipes d’admission spéciales.

 

Racer Scampolio

 

Moteur BMW central arrière, boite de vitesses DKW, train avant dérivé de la Coccinelle.

 

 

Racer Meub

 

Châssis Cooper et moteur BMW arrière.

 

Version carénée, un 500 Norton remplacera le BMW.

 

Racer Zig

 

Base de Cooper.

 

Racer GDA

BMW à l’avant et propulsion.

 

 

DB moteur BMW

les hasards de la recherche sur le net alors que ce sujet était  terminé nous ont fait découvrir un racer DB allemand équipé du moteur de motos BMW, le bicylindre s’intègre parfaitement sous le capot, je n’ai pas trouvé de renseignement sur la boite de vitesses utilisée, peut être la boite Panhard avec une cloche adaptée ?

Le pilote Helmut Glocker, à monté le moteur BMW dans un châssis  DB, en plus il a gagné le GP d’Hokeneim

 

 

 

Les moteurs BMW et Zundapp furent utilisés sur de nombreux racers 500, une catégorie « spéciale » fut même créée en Allemagne pour permettre l’utilisation des moteurs de grosses cylindrées (à vérifier).

Liste de racers 500 à moteur BMW d’après le site 500race.org

ARO, Berté, BG Eigenbau, Condor, Demesse, Freiss, GDA, Glückler, Göttgens Eigenbau, Grün, Helio, Herrmann Eigenbau, JB II, Kaha Eigenbau, Kahn, Klemm Eigenbau, LTE Brillant, LTE Juwel, Ludwig Eigenbau, MH 1,2 & 3, MM, Monopoletta, OK, Ortschitt Eigenbau, Piccolo, RC Special, Seepferdchen, Seifert Eigenbau, Urania, WR 51, Zig

 

Construction amateur et moteur moto BMW

  • Traction avant,
  • propulsion,
  • tout à l’avant, le choix est vaste !

La gamme du célèbre Flat Twin s’échelonne de 500 à 1000 CC ; de 40 à plus de 80 CV. Les moteurs ont la réputation d’être robustes, la conception du bicylindre à plat baisse le centre de gravité. Le refroidissement à air du moteur est facile.

Si on garde l’ensemble moteur et boite de vitesses d’origine, le cardan en sortie de boite permet le montage d’un arbre de transmission vers le pont arrière. Si tout est centré, le pilote est assis un peu haut, le montage (compliqué) d’un renvoi en nez de pont abaisse l’arbre de transmission, un pont arrière de Lada/Simca/Ford Escort est alors possible.

Un montage en roues indépendantes permet de baisser le pont en profitant de l’angle possible des arbres de roues avec, par exemple, un pont arrière de Triumph Spitifire.

Pour baisser le pilote au maximum, il faut faire passer l’arbre de transmission sur le côté et utiliser un pont dont le différentiel est déporté ; soit en coupant un pont classique (opération délicate), soit en utilisant un pont déporté d’environ 150 mm de Suzuki Santana ou Fiat Panda 4×4 (vérifier si le rapport de pont n’est pas trop court).

Dans le cas d’un montage en traction avant ou tout arrière il faut une boite pont adaptée, VW Coccinelle, 2 cv, Visa, GS, Renault R 5 – 6, R 12/R 18, Fiat 600/850 etc. en vérifiant les sens de rotation.

Quelques racers allemands utilisaient le train avant à roues tiré de la coccinelle (étude F. Porsche), comme les F Vee. Il est facile à monter, on peut l’équiper de freins à disque, mais, trop lourd, on doit l’alléger par perçage. Il faut supprimer les supports disgracieux d’amortisseurs, encore courants d’occasion (attention à la rouille), toujours disponible en neufs.

Quant aux châssis, on a l’embarras du choix, depuis celui de la Simca 5 et son train avant, jusqu’au châssis-échelle constitué de deux tubes principaux ou d’une structure en tôle pliée et ajourée, en passant par le multitubes.

Allez hop, hop, hop au boulot !!!