Italie, 1964, la fédération décide de créer une formule monoplace d’initiation, basée sur la mécanique de Fiat 500. Son nom ? Formule 875 Monza. Pourquoi 875 ? On ne parle pas ici de cylindrée, mais de prix : 875 000 lires (soit environ 3000 francs de l’époque). Merci à Fred, passionné de racers et de Fiat qui m’a gentiment communiqué quelques liens. Découvrons cette formule « low cost ».

L’ingénieur Massiminio (ex Ferrari) dessine un petit châssis tubulaire tout simple et utilise le maximum de pièces de la Fiat 500. Le moteur provient de la version Giardinera. En effet, le bicylindre à refroidissement à air se couche à l’horizontale ce qui abaisse le centre de gravité et facilite le dessin. Les suspensions avant sont à triangles et ressorts à lames transversales ; celles à l’arrière utilisent des triangles et ressorts hélicoïdaux.

Un règlement technique précis évite les préparations moteur coûteuses. Les moteurs développent une trentaine de chevaux. Le poids en ordre de marche est de 300 kg. Les voitures sont compactes, l’empattement est de 1,950 m.

Le succès est immédiat, un championnat est organisé, certaines courses alignent plus de 100 pilotes au départ. Beaucoup de pilotes de renom débutent avec ces petits racers à l’Italienne. Le plus connu est Michel Alboreto qui gagnera un GP de F1 au volant d’une Ferrari.

La Fiat Giardiniera à l’origine du mouvement.

 

La Giardinera est la version Break de la Fiat 500, la plus populaire des Italiennes après Gina Lollobrigida et Sophia Loren, bien sûr.

 

Le moteur de la Giardinera est identique à celui de la Fiat 500. C’est un bicylindre de 499 cc, refroidi par air. Il mesure 67,4 x 70mm. La boite de vitesses a quatre rapports et une marche arrière. La première n’est pas synchro. Différence avec le moteur d’origine, il est couché à plat au lieu d’être incliné de dix degrés. Il développe 21,5 CV à 4600 t/min. La voiture est chaussée avec des pneus de 125 x12.

 

Châssis tubulaire, une bonne quinzaine de fabricants sont sur le marché.

 

 

 

 

Le moteur est installé en porte à faux arrière, comme sur la Fiat. En raison de sa position, la commande de boite de vitesses est directe.

 

Train avant de la berline facilement réglable, freins tambours et direction à crémaillère.

 

 

 

La suspension arrière à triangles provient aussi de la berline. Peuvent être utilisés des ressorts hélicoïdaux de berlines ou des combinés ressorts-amortisseurs.

 

Le cornet d’admission est juste derrière la roue, sans grillage ! Pas recommandé pour des pilotes Spirit Racer adeptes des gravillons…

 

La préparation moteur est limitée, la puissance est d’environ 30 CV.

 

Suspensions de Fiat 500 intégrées au châssis tubulaire, on retrouve l’esprit d’économie et de simplicité de la Formule Vee.

 

Mécanique simple et légère.

 

Présentation de la formule 875 Monza.

 

Succès immédiat, un championnat est créé, avec parfois plus de 100 concurrents.

 

Beaucoup de pilotes italiens ont débuté en 875 Monza, dont Michele Alboreto qui gagnera un GP F 1 en Ferrari.

 

Alboreto en course.

 

 

Une bonne quinzaine de fabricants pour la 875.

 

 

 

 

 

On peut se faire plaisir avec seulement 30 CV, n’en déplaise aux « virtuoses du clavier » des forums qui estiment ne pas pouvoir exprimer leurs talents de pilote à moins de 300 CV sous le capot.

 

 

 

Les 875 Monza sont courantes sur le marché de l’occasion… en Italie.

 

Évolutions

 

Certaines voitures sont montées avec le moteur en position centrale arrière, remarquez comme les triangles de suspensions ressemblent à ceux des Simca 1000, même famille.

 

Les Baby, avec le moteur vertical de la Fiat 500, en position centrale arrière.

 

 

Formule Panda avec le moteur 1000 cc et suspensions plus évoluées.

 

 

 

1983, un nouveau constructeur arrive, Tatuus… ça vous dit quelque chose ?

 

Feuille de vérification 850 Monza, ce n’est pas très clair, mais on y apprend que les roues sont en 4,50 et 5,50 x 13, quant au poids ???

 

Les liens communiqués par Fred :