La montée d’Urcy a tenu ses promesses, un revêtement parfait, une organisation efficace et bien rodée, une excellente météo, un public nombreux,un bon speaker le tout sous la baguette d’Hubert le président de Bourgone Historic Racing.
Plus de 200 concurrents ! c’est énorme ! Pour respecter les horaires et les quatre montées promises, l’organisation a donné les départs avec très peu d’intervalles, quelquefois seulement une dizaine de secondes, ce qui amène inévitablement à se rejoindre. Comme les dépassements sont interdits, quelques pilotes sont montés à un rythme qui ne correspond ni à leur attente ni à celle du public.
Grand coup de chapeau aux commissaires très efficaces et souriants, qui ont su gérer les pannes sur le circuit avec professionnalisme, maitrisant le parc fermé avec diplomatie.
Une voiture nous intéressait particulièrement, la Ford GT 40 de Claude et Catherine. Pari tenu pour l’équipe, la voiture ”tombée des tréteaux” le mardi, était présente après un petit tour au rendez-vous du marché de gros de Dijon le matin. Elle était samedi après midi aux vérifs, gros succès de curiosité et de nombreux compliments. Claude, en grand pro, a fait très fort, son montage est particulièrement soigné.
Petite alerte dans l’après-midi, une odeur d’essence envahit l’habitacle, après vérifications, c’est la mise à l’air libre d’un réservoir à déplacer… ouf ! La Gt 40 va effectuer ses montées sans souci… sauf la dernière où à 20 m du départ… plus rien. Allumage (neuf) hs, et moi qui était installé tout heureux de faire un tour en passager! (ce sont les aléas de la mise en route).
Pour vous une montée en GT 40 et le commentaire (à chaud) au sujet d’une Porsche qui ne respecte pas le drapeau jaune !
Ils avaient dit : “On sera à la montée d’Urcy en Ford KVA GT 40 MK III et ils y sont !”
Venu par la route, j’ai eu la chance de la suivre quelques kilomètres, quelle ligne superbe ! Repartie en dépanneuse par la faute d’une bobine électronique (neuve) défaillante et déjà réparée, RDV à l’Age d’Or.
Gros plan sur le coup de chaud de l’allumeur.
A côté de la GT 40, la Seven de François B. un ancien de la côte d’Urcy, petits soucis mécaniques pour lui aussi.
Le parc coureur bien rangé, bravo les commissaires, la 34 une belle barquette NSU
Félicitions au peintre, mais aussi au mécano qui a monté le moteur en position centrale arrière, c’est peut être le même !
Guilhem de R. venu en voisin avec sa Dauphine, un compresseur est prévu.
Rare Porsche Abarth.
La magnifique Tubolare Répliqua du dijonnais pierre K.
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Porsche Carrera
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l’Abarth 2000 du musée Pont
Un coupé Simca 1000.
Je crois que Johnny Halliday est venu à la cote d’Urcy avec une Mustang identique. Erreur de ma part Johnny n’est pas venu à Urcy mais à la course de côte d’Autun ,merci Jean de cette rectification
Coupé Jaguar la classe totale, exemple du mélange des genres possible en montées historiques.
La Cuynet à moteur 4 cylindres NSU monté en central arrière.
Martini MK 30 de Seb F. du Spirit Racer et Grac MT 6 de Cedric à l’ombre du parc coureur.
la GRAC de Cédric est magnifique là aussi du travail de pro !
Abarth 1000 TC au régime moteur impressionnant, du musée Pont / Abarth de Savigny les Beaune (à visiter absolument).
Toujours les Abarth du Musée Pont, la 2000 de Christophe.
La belle Martini MK 65 , bichonnée par toute l’équipe de Meca-Passion.
Malheureusement bien chiffonnée par Kevin, son jeune pilote.
Daniel H. et son Racer DH à moteur GPZ (voir le sujet dans Spirit Racer). Préparateur en région parisienne, il a pris une part très active dans le projet de record des fameuses triplettes de Belleville.
Le Racer M 20… une seule petite montée et panne de pompe à essence… M… !
Le vétéran Raymond J., on le surnomme Papy Monomille.
Le DB Monomille de Papy, il en a construit plusieurs, c’est le spécialiste des dB à moteurs Panhard, toujours prêt à donner un renseignement avec bonne humeur.
Un autre racer DB à moteur Panhard, celui de Jean-François M.
La fameuse MGB Joséphine, ne croyez pas que son pilote fasse la sieste, il ….médite !
Pour me consoler de la panne du racer M 20, Christophe m’a offert un tour de manège dans sa Bugatti 37 de 1927, moteur 4 cylindres à ACT de 60 cv , boite à 4 vitesses, freins à tambours commandés par des câbles, essieux rigides à l’avant et arrière, 150 km/h de bonheur.
Les roues découvertes, les deux gros phares, le tableau de bord en alu bouchonné, un habitacle étroit (très), les vieux cadrans d’époque, le levier de vitesses extérieur, le cuir patiné des sièges , le pilotage physique, l’anticipation au freinage, et j’oubliais la mise en route à la manivelle FORMIDABLE !
Départ pour moment de PLAISIRS INTENSES, INOUBLIABLES, MERCI MONSIEUR CHRISTOPHE.
Une courte vidéo sur la descente dans la Bugatti de Christophe
La montée historique en images sur le Bien Public. En particulier la photo 16 (Jean-Luc A. en glissade, Joséphine n’a pas goûté à la paille cette année !), la 43 (le Racer DB à moteur Panhard, de Jean-François M), la 51 (le DB Monomille du vétéran Raymond J.), et la 52 (Daniel H. et son Racer DH à moteur GPZ).
Merci Guy pour cet excellent reportage, fidèle reflet d’une belle journée de sport mécanique !
Du grand reportage made in Guy,mille merci
Très beau reportage.
Une petite vidéo en guise de pousse-café ?