Lorsque l’on pense Rennmax, on pense NSU Rennmax, surtout si on aime les motos (n’est-ce pas les frères Jean Luc et Pierre A. ?) !
Mais, pour notre correspondant en Australie (oui, c’est loin !) « Crocodile Racer », Rennmax c’est monsieur Bob Britton qui, depuis les années soixante, construit ou reconstruit de nombreuses monoplaces.
Moto NSU 250cc Rennmax.
Bob Britton (photo ci-dessous), à côté d’un châssis Lotus reconstruit. Bob a également construit ou modifié des châssis et suspensions de formules juniors à moteur avant ou arrière, F2, des formules libres, etc., ses constructions sont renommées en Australie.
Rennmax formule Junior à la carrosserie particulièrement élégante.
On le connaît aussi pour ses belles formules V.
Les Rennmax de Formule V se sont forgé un beau palmarès.
Arrivé à 80 ans, Bob Britton a repensé aux Racers 500 et repris le concept d’origine, en l’adaptant aux pièces détachées disponibles sur le marché. Un bel exemple à suivre.
Un moteur 500 cc de moto Suzuki 500 GSE, refroidissement air/huile, bicylindre à deux ACT, boite 6 vitesses et démarreur, deux carburateurs de 33 mm, 48 cv/9200 t/min (la fameuse moto-école). La transmission se fait par chaîne, un boitier différentiel de Golf, ainsi que les moyeux et cardans sont utilisés. Le tout est posé dans une robuste structure en tubes carrés.
Les suspensions avant et arrière sont à basculeurs, articulées côté châssis par des bagues ou des silentblocs et, bien sûr, des rotules Unibals réglables côté moyeux.
Le radiateur d’huile est fixé à l’arrière de la monoplace, les pneus sont des pneus route du commerce, peut être du 13, ou 14, plus courant.
À l’avant, moyeux d’Holden Geminy, l’Opel Kadett de chez nous, direction à crémaillère. Noter le montage du pédalier selon le principe du pédalier suspendu beaucoup, plus accessible que le montage traditionnel au plancher.
La (jolie) carrosserie, mélange de vintage et de moderne, est signée Bob Britton.
Les instruments sont ceux de la moto, le volant est signé Rennmax, alors en route…
Quelques passionnés cogitent sur la construction d’un Racer 500 inspiré des carnets d’atelier du Spirit Racer Club Construire le racer M 20 (attention, il n’en reste que quatre disponibles !)
Ce monsieur propose une solution très intéressante, sa construction est bien dans l’esprit Racer. On peut peut-être juste émettre une réserve sur les suspensions à basculeurs, un peu délicates à construire pour un amateur. Par contre, rien à redire sur l’utilisation d’un moteur de moto simple et courant d’une cinquantaine de chevaux, des moyeux de voitures de grande série (Opel, Fiat, Renault de l’Express à la Clio, ou du groupe PSA), les roues de 13 ou mieux 14, jantes alu et pneus du commerce. Quant au style, je le trouve particulièrement réussi, mais c’est une opinion personnelle qui n’engage que moi !
Belle réalisation mais j´en profite pour aborder un sujet qui me chiffonne depuis longtemps : les porte-moyeux. J´utilise pour ma barquette (inspiration Marcadier) des moyeux avant de Clio et ils pèsent un âne mort.
N´y aurait-il pas moyen pour nos constructions légères de trouver ou de faire fabriquer des porte moyeux plus légers ?
Je pense notamment comme base, aux moyeux alu de kart-cross , mais les disques sont trop petits et les porte moyeux complets proposés ont des angles qui vont bien pour la terre , en plus il faudrait adapter les fixations des étriers aux disques plus grands.
Bonjour Patrick,
Les porte-moyeu de Fiat Panda 1 me semblent pas mal pour cette application. Ils sont en tôle emboutie, pas chers et pas spécialement lourds (pesée à la mano…) C’est ce que je pense utiliser pour mon futur projet 🙂
C’est Bôooooo ce Rennmax!! J’veux l’même 🙂
Bonjour Patrick, comme le suggère Quenton à juste titre, le porte moyen de Fiat Panda est vraiment intéressant car sa conception offre de la polyvalence en terme d’adaptabilité et de poids car il ne pèse que 1,4 kg, de plus il est économique à +/- 25 € TTC. Eric