Détails de construction.
La transmission : une chaine « primaire » relie le moteur à la boite de vitesses, une chaine dite « secondaire » accouple la boite de vitesses à la grande couronne ; ensuite un cardan, dont l’axe de rotation est le plus proche possible du centre de la monoplace, relie les roues arrière. Noter la pompe à essence mécanique actionnée par un came sur la couronne.
Autre vue de la transmission et de la pompe à essence, un câble actionné par le pilote permet le débit d’essence quand la voiture ne roule pas.
Le train avant reprend le principe de la Simca/Fiat topolino.
À l’arrière, c’est une copie du train avant qui est monté avec des moyeux modifiés pour les cardans.
Train avant à ressort à lames, noter le refroidissement des freins à tambour, les jantes en alliages sont à tambours de frein incorporés.
Certains Coopers sont équipés de roues à rayons.
Les fameuses jantes en Électron, montées aussi sur d’autres Racers.
Réservoir en aluminium, fixé au-dessus des jambes du pilote.
Vue générale d’un châssis dernière génération, les tubes sont légèrement cintrés, la carrosserie est fixée directement dessus.
D’origine, les tubes de 38 mm x 12/10 sont soudés à l’autogène.
Maintenant, c’est au TIG qu’ils sont refaits.
Croquis de répartition des poids, l’empattement fait 2,10 m, une lbs = 0,450 kg et un pouce 25,4 mm l’ensemble moteur boite Norton pèse 65 kg, le réservoir contient 35 litres et l’axe de chaine moteur est à 508 mm de l’axe de roues arrière.
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Le grand Stirling Moss adore reprendre le volant d’un Racer pour des démonstrations historiques.
La biplace à moteur Triumph, peu de renseignements sur cette voiture fabriquée à un exemplaire seulement en 1948.
Cooper fabrique aussi une F 2 à moteur avant Alta et les fameuses Cooper Bristol 2 litres que l’on admire encore régulièrement dans les épreuves VHC, il reviendra aux moteurs arrières pour toute une génération de monoplaces inspirées des Racers 500, qui garderont la signature de la marque, moteur arrière, châssis tubulaires et suspensions à lames de ressorts jusque la formule 1, une version barquette : la Cooper Climax 1100 cc dérivée aussi des Racers 500 évoluera en Cooper Monaco barquette à moteur 1400 cc ou 2000 cc… Carrol Shelby n’hésite pas à mettre un gros V8 US, c’est la King Cobra, Bruce Mac Laren donnera naissance aux premières… Canam V 8 (sujet dans Spirit)
Entre 1951 et 1954, les Coopers remportent 64 victoires sur 78 participations !
Des grands pilotes ont fait leurs débuts en Racer 500, Stirling Moss, P. Collins, Ken Tyrrel et Bernie Ecclestone oui « tonton Bernie » l’argentier de la F 1.
À méditer : la technique de construction simple et logique de John Cooper a influencé de nombreux constructeurs, parmi ceux-ci les anciens pilotes Cooper, Jack Brabham et Bruce Mac Laren.
Au revoir les Racers Cooper.
Aux courses »Classic Héritage 2016 » d’Albi l’ancien Cooper MK 5 d’ Yvon Giscland , équipé d’un moteur 600 cc d’origine Japonaise, son nouveau propriétaire à l’intention de remettre le moteur 500 JAP au méthanol d’époque, merci à Pierre Duprat président du Racer club de France pour l’info
Lorsqu’une Cooper gagnait, John faisait une galipette sur la piste.
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Un article très intéressant et instructif ,super travail de recherche Guy !!!!
Très intéressant, ca démystifie le mythe de l’artisan Anglais
J’ai lu il y a fort longtemps sur un morceau de journal Le Bien Public des années cinquante qu’une course de Racer c’était déroulée sur les allées du Parc à Dijon.
Si infos merci.
François Bélorgey