Pas un gros plateau, un peu toujours les mêmes voitures qui reviennent chaque année.
Trèsgrosses majorité de pilotes et teams anglais , heureusement les voitures sont facilement visibles, les pilotes prêts à donner des renseignements techniques une fois la barrière de la langue franchie.
Mais certains plateaux étaient vraiment squelettiques, notamment les Formula X , 3 au départ ,2 à l’arrivée !
Avec mes complices Jean Luc et Jean Pascal nous avons fait un tour de paddocks pour détailler un peu la technique .
“C’est une formule 3, 1000 cc , avec la bride au carburateur de 36 mm sur 3 mm d’épaisseur minimale. Elle a été dessinée en 1966 pour la temporada argentine, une série de courses organisée en prélude à la saison européenne où les Français ont souvent excellé. Son moteur base Ford ne dispose pas de la fameuse pipe verticale Lucas (associée à la culasse repercée d’une admission droite) car elle est antérieure à cette trouvaille, 68 je crois pour le vertical.”
La position très avancée du pédalier malgré l’empattement court des Tecno à permis de placer un grand réservoir entre le moteur et le dossier de siège
Chez March le châssis est fabriqué en tubes carrés le plus simplement possible ,c’est vrai que March à l’époque construisait des voitures de course en série
C’est vrai que ce meeting a été très décevant, sans les Anglais : le désert. Pas de F1, pas de GT ou si peu, pas de tourisme, enfin si, une BM… C’est eux qui remplirent les grilles de F3, F2 et sport 2000. Et dans cette dernière coure, les dés étaient pipés. Que pouvaient faire les barquettes et leurs Ford Pinto à simple carbu contre les machines animées par des Honda 2000 développant plus du double de puissance ?