Propulsée par un moteur en étoile, elle n’a jamais roulé en course.
François Guidobaldi (1888 – 1971), champion cycliste, ingénieur mécanicien et infatigable chercheur, est détenteur de nombreux brevets. Au cours des années 1930/40, François, ingénieur chez Berliet développe un principe de suspension en compagnie de Paul Fruet. Ensuite, il continue seul ses recherches et dessine aussi un moteur radial huit cylindres deux temps en étoile, à double compresseur.
1947, c’est la construction de la monoplace de F 1, châssis-échelle et suspensions pendulaires, les roues s’inclinent en virage alors que le châssis reste horizontal. Après plusieurs modifications, la voiture est présentée à Nice, l’accueil est favorable. Mercedes s’intéresse au principe de suspension, mais cela ne va plus loin, la Guidobaldi prendra sa retraite dans des musées.
Les photos
Nombreux brevets, notamment sur l’alimentation des moteurs.
La monoplace de F 1 à moteur central arrière, dessinée en 1947, la majorité des F 1 de l’époque sont encore à moteur avant.
À Nice, lors d’une cérémonie, Louisette Guidobaldi redécouvre la voiture de son père.
La voiture serait à la cité de l’automobile de Mulhouse, photo prise dans les réserves du musée.
Aération du baquet, à trous-trous, comme la Ford GT 40 des années soixante !
Luc Franza a reconstruit la Guidobaldi pour David Humbert, un de ses propriétaires.
Châssis et suspension
Particularité, le châssis et les roues s’inclinent en virage.
Une des études de suspension, les roues s’inclinent en virage, principe que l’on retrouve actuellement sur les scooters trois roues.
Suspension, pas de ressorts, mais des blocs en caoutchouc, même principe que sur les Austin Mini, conçues plus tard.
Le châssis est présenté à l’exposition de Nice de 1956.
Défilé des personnalités lors de l’exposition de Nice, F. Giudobaldi, à gauche, présente son projet.
Premiers essais sur les routes de l’arrière-pays niçois, la monoplace ne connaîtra pas la compétition, Mercedes s’intéresse au principe des suspensions inclinables, mais sans donner suite.
Châssis-échelle constitué de deux gros tubes principaux.
La Guidobaldi a longtemps été exposée au musée de Mougins.
Crémaillère de direction et pédalier, faits maison.
Énormes freins à tambour en alliage léger ; curieux, l’articulation des pivots sur croisillons de cardans.
Le moteur
Installé en central arrière, boite à trois vitesses, huit cylindres deux temps à échappement libre !
Moteur huit cylindres en étoile, taillé dans la masse, deux temps, doubles compresseurs Rootes, double allumage, 1500cc et 180 CV, on ne trouve pas beaucoup de renseignements sur sa construction.
François Guidobaldi le visionnaire niçois devant son œuvre. À droite de la photo, les deux compresseurs de suralimentation.
Bonjour, j’ai toujours cru que les moteurs en étoile devaient posséder un nombre impair de cylindres pour des questions d’ordre d’allumage (un cylindre sur deux ) .
1 3 5 7 2 4 6 ça tourne rond
Ceci ne se vérifie peut être pas pour les moteurs 2 temps ?
Toujours intéressant de vous lire
Michel