Dimanche dernier, 25 mai, était organisée la première montée historique d’Urcy. le Spirit racer club y était avec deux représentants.
Le Côte-d’Orien Hubert Pretin a été assez fin pour arriver à ses fins : organiser dimanche 25 mai la première montée historique d’Urcy, en souvenir des jours anciens où elles figurait au calendrier du championnat de France de la montagne et attirait les meilleurs pilotes français de la spécialité et des étrangers de renom. Comment ? Mais en jouant avec opiniâtreté et avec les susceptibilités locales, avec les règlementations draconiennes et avec le temps, celui qui passe et celui qu’il fait, avec les grognons et les sceptiques, les crocs en jambe, les chicaneurs et les chicanes : deux dans les parties rapides et un rétrécissement au « virage du Pont », de quoi s’attirer les bonnes grâces de ceux qui ont peur des autos, de la vitesse et de la passion, ceux-là même qui signent les indispensables autorisations.
Avec son club Bourgogne historic racing, ses bénévoles et ses commissaires, il a signé un Urcy géant. Mieux que bien avec une organisation sans failles, de la bonne humeur et des autos fantastiques. Trois des Matra qui étaient aux Classic days dont une F1 MS 11 à moteur V12 ex-Beltoise et au pilote aux cheveux bleus (quand il n’avait pas son casque), une F2 1000 cc ex-écurie Rob Walker et pilotée en son temps par le Belge Jacky Ickx, et une F3 ex-Jean-Pierre Jaussaud, trois protos Abarth dont un piloté par Christophe Pont, une Porsche Carrera 6 notamment pilotée par Gérard Guynet, le Jurassien, une BMW M1 racing, une 205 4 roues motrices ex-Jean-Pierre Nicolas, deux R 5 Turbo dont une » tour de Corse », une Bugatti « 51 » 8 cylindres, des berlinettes Alpine et des Porsche, plusieurs racers dont celui à moteur BMW R 75 et celui de Claude Chaume (Spirit racer club), le très admiré Ruby à mécanique « 2 ch » et beaucoup d’autres bolides de même essence. Deux montées d’essai le matin, trois l’après-midi, un timing très serré, des pilotes qui jouent le jeu, du soleil, des spectateurs, ce fut géant. Le V 12 Matra, le 6 cylindres BMW, ah, quelles clameurs entre les falaises de la mythique montée, on en redemande !
de notre envoyé trés spécial Jean Luc A.
Petit commentaire : L’impact auprès du public et des autres pilotes y compris les pilotes de »vrai racer » est excellent ,la même chose pour les organisateurs de montées historiques et circuits ,CC 21 à déja des invitations pour d’autres épreuves,
A la montée d’Urcy le racer c’est monté très fiable: 5 montées sans aucun problème la vidéo permet de voir que le comportement est très sain aucune vibration,ni soubresaut, la Gopro enlève l’impression de vitesse et rend mal au niveau son ,le film présente les 2 montées du matin le pilote ne connais pas encore les réactions du racer ,l’après midi le rythme étais nettement plus élevé avec petite glisse sympa de l’arrière
le moteur est strictement d’origine, »sorti de grange » , juste un réglage de culbu et l’avance au maxi (ça se remarque au bruit du démarreur ) la boite est une 2 cv 6 plutôt longue ,pour la côte une boite de camionnette 2 cv /4 serait plus approprié , un allumage électronique serait un plus aussi , une préparation moteur genre arbre a cames ,volant allégé ,polissage ,multi carbu etc est toujours possible, mais est elle dans la philosophie du racer locost pilotable et construisible par tous ?
Le racer étais certainement le moins puissant du plateau avec ses 30 cv maxi mais loin d’être ridicule et dans les premiers à l’applaudimètre,je ne parle pas du rapport budget/plaisir je laisse Claude en parler
Je crois savoir que la prochaine sortie de »Rubby » ( c’est son surnom) sera la montée historique de Corcelles (52) le dimanche 8 juin
Guyecar
