Joséphine, la MGB et Jean-Luc participaient à la Dijon Motor Cup.

Au Dijon Motor Cup, pour une bonne compréhension du programme, la présence d’un interprète est indispensable ! En effet, on n’y parle pas de GT, protos, ou formules, mais de Colmore YTCC, de Maxx Formula ou de Catawiki NKHTGT, car les catégories sont nommées d’après les sponsors.

Traduit ou pas, ce programme, distribué à l’entrée, est le sésame indispensable. En monoplaces, ni petites Juniors ni F 3, mais un beau plateau de F 2, complété par des F1, F 3000, Superleage. En tourisme et GT, chacun trouvait son bonheur tant les catégories sont nombreuses, y compris les spectaculaires Legend cars et, bien sûr, les 40 concurrents du Triumph compétition British HTGT auquel participait NOTRE pilote, j’ai nommé Jean-Luc et sa fidèle MGB, prénommée Joséphine.

La course de Joséphine

Ça commence aux essais et vérifications techniques du vendredi : bon début, les vérifications se passent bien. Cela se gâte un peu ensuite, car la piste est mouillée. En bonne Anglaise, Joséphine s’en accommode. Quant à son pilote, il se souvient qu’il à un diplôme de maitre nageur/moniteur de voile complété par un permis de navigation ; il est paré ! Chaude alerte pendant les qualifications, une TR 4 freine brusquement devant notre pilote lancé en pleine vitesse, freinage d’urgence… ho c’est chaud ! Résultat : deux beaux plats sur les pneus avant et, bien sûr, des vibrations.

 

Le staff de « l’unité de gestion tactique », heureux, quoique mouillé. Pendant les essais. Jean-Luc est en milieu de classement, c’est le résultat espéré !

 

Jean-Luc et Christian (casquette rouge), l’homme qui murmure à l’oreille des carbus, le metteur au point de la MG. Succès total, aucun problème. Bravo à Christian qui n’en est pas à son coup d’essai, il a à son actif un remontage de V 12 Matra, entre autres.

 

Paddock Spirit Racer, avec le décor de capot de l’Espace signé Joëlle (pour les curieux, voir son site).

 

Le secret de la forme de Jean-Luc : son régime alimentaire ! Il croit fermement que le contenu de la boite blanche marquée COKE n’est pas du sucre en poudre pour le café… effet placebo !

 

Un peu d’essence. Petit rappel la voiture arrive (et repart) par la route. Certainement la seule du paddock, et ce sans pare-brise ni chauffage. Inoxydable, le pilote !

 

Deux gouttes d’huile ; une MG ne perd pas d’huile, elle marque son territoire !

 

L’opération se déroule sous l’œil du président du Spirit qui donne rendez-vous pour le roulage du vendredi 18 octobre à Pouilly. Il prépare une nouvelle boite de vitesses aux rapports plus longs pour sa formule Spirit à moteur TU 1100 ; on en reparlera.

 

Jean-Luc explique les contrôles techniques, qui se sont bien passés. On parle de nouvelles normes, avec des sangles reliant les poignets au harnais pour éviter de sortir les bras de la voiture en cas de tonneaux ; des menottes, le geste joint la parole. Et comment fera-t-on pour saluer la foule admirative en fin de course ?

 

Remarquez : ça cause beaucoup, personne ne s’occupe de la voiture !

 

 

La photo de groupe et il en manque !

 

 

 

En prégrille

 

Jean-François, en bonne mère poule, dorlote son pilote.

 

 

 

Trois générations, le père, le fils et le petit fils, je vous laisse les remettre dans le bon ordre.

La course : deux manches de 45 minutes

Le peloton et son mélange des genres.

 

Samedi, la piste est sèche, Jean-Luc se fait plaisir, améliore ses chronos.

 

Le règlement impose un arrêt de 1′ 19 secondes pour un changement de pilote ou un simulacre, mais, attention, pendant l’open windows, le temps est pris de l’entrée à la sortie du paddock. Paul Line, la chef de stratégie gère la tactique ; Jean François surveille le chrono, quant au détenteur du panneau… l’an dernier, nous avions fait l’erreur de renvoyer Jean-Luc en piste une seconde trop tôt. Bilan un stop-and-go, cette année on gère… résultat : on compte très large à la première course, + 20 secondes ! à la deuxième, nous avons été plus performants !

 

 

 

Les courses de dimanche se feront sous la pluie, ce qui entraînera un peu d’animation. Aucune faute pour notre pilote, qui assure son classement dans la moitié du palmarès. Peut-être la dernière course de Joséphine, qui prendrait sa retraite pour revenir à une vie plus calme de tourisme et de balade ? C’est, en tout cas, une rumeur qui court. Sa remplaçante serait encore plus légère et originale, mais c’est à confirmer.

Les paddocks et boxes

 

La chouchou de notre trésorière, une belle Datsun 240 Z.

 

 

 

 

 

On continue notre balade dans le paddock

 

Nos voisins : pas mal, Ginetta, MGB, BMW !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pare-brise « à l’ancienne en verre « Securit » boum !

 

 

 

Ginetta, la voiture a du “vécu”, elle n’en est pas à sa première course, son pilote/mécanicien a passé sa soirée à changer, seul, la boite de vitesses.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prégrille

Gros nuages gris, inutile de consulter la petite grenouille de la météo, va pleuvoir mon gars.

 

 

 

 

 

Claude, le photographe : il est partout, toujours de bonne humeur, il ne mange pas nos gâteaux et en plus, il nous donne ses photos, merci, Claude Ducou 21.

 

Commissaires

 

Hommage à ces passionnés.

 

 

 

Les monoplaces

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques anciens pilotes

 

 

 

 

 

Le coin des constructeurs sans patente

 

On regarde, on copie, on s’inspire.

 

Nos espions en admiration devant la belle Marcos moteur V 8, châssis contreplaqué collé et superbe carrosserie poly.

 

Train avant des Lotus Indy, les portes-moyeux sont des Mac Pherson modifiés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tableaux de bord

 

 

 

 

 

 

Gueules de bagnoles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Circuit, les courses

 

La Triumph Spitfire blanche est équipée d’un gros V 8 Chevrolet rentré au chausse-pied.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les monoplaces en piste

 

 

 

 

Les pneus

Météo instable, éclaircies, brume, grosse averse génèrent un vrai casse-tête  : quels pneus chausser ? Quelle pression ?

Certains ont une solution pour économiser un pneu.

 

Tout au long de ce week-end, un leitmotiv : quels pneus et quelle pression ?

 

Le circuit de Dijon, mieux que Tyrrel et sa six roues, ici c’est 16 roues…

Aïe.

 

Chapeau pour les réflexes du photographe et pas trop de dégâts sur la March F 2

 

Le grand moment des Dijon Motor Cup fut la tentative de battre le record absolu de la piste détenu par Alain Prost. Zwart Klaas est au volant de la Jaguar R 5 F 1 V 10 Cosworth 3 litres ex Weber ; il échoue à un petit dixième, mais quel concert inoubliable procuré par le V 10  Cosworth (combien de t/min ?). C’était samedi vers 18 heures, alors que le circuit avait retrouvé son calme, vraiment un grand moment.

Merci à Jean-Luc qui nous a supportés pendant tout ce week-end vécu de l’intérieur.

Les photos sont de Mc Ducou 21 (merci), Jean-Luc Audry, Guyecar.