Le circuit de Pouilly est « open », donc ouvert à tous ce vendredi 20 septembre. Dès 9 heures, les premiers pilotes arrivent. Jean-Philippe est déjà en piste avec sa Lotus Élise. Guy et le Racer M 20 sont là ; bien sûr, ils sont à 40 minutes du circuit. Charles et sa Era ne sont jamais en retard, malgré 1 h 1/2 de route. Daniel et la toujours souriante Dominique, suivie de Crésus, molosse taille XS, qui surveille le Racer DHR ont passé la nuit non loin. Peu à peu, les autres arrivent. Retrouvailles, puis inscriptions auprès de Mathilde, la responsable du circuit. Tout ce petit monde se connait bien, une moto (hors Spirit) roule déjà, d’autres vont suivre…
Claude, le président du Spirit, responsable de la météo, a une fois de plus bien fait le job. Le soleil est radieux, mais petite faute (attention premier avertissement) un fort vent réfrigère tout le monde. Les cols de veste se relèvent, on fait le gros dos face à la bise. Des regards pleins d’envie se tournent vers les couvertures chauffantes de nos voisins les motards. Mais alléluia ! La nouvelle cafetière du club fournit un breuvage qui réchauffe les corps et les cœurs. Oui, l’événement du jour c’est la nouvelle cafetière ! À qui dit-on merci ? J’avoue ne pas avoir tout suivi : Charlène, Claude, Cath ?
Midi, tout s’arrête, c’est la dégustation du fameux lave-glace Spirit Racer, l’apéro polyvalent qui bu avec grande modération fait gagner 10 secondes au tour, nettoie les visières de casque, briller les carrosseries. La recette, inédite, a été mise au point par Catherine, notre trésorière qui garde le secret sur sa composition.
Le repas en commun, la grande communion du Spirit Racer, traditionnellement tiré de la glacière du voisin, saucissons, pâtés, terrines, gâteaux préparés spécialement pour l’événement, Cécile trésorière du club amis MP 21 est venue en passionnée de l’auto et avec un gâteau maison. C’est aussi l’heure des partages de bouquins et de toutes sortes de conseils (bons ou mauvais !).
Ah bon, il y a aussi des monoplaces et sportives.
Mathilde, en pleine forme, organise les sessions de roulage motos et autos, balaye la piste et… goûte aussi nos gâteaux… BRAVO !
La formule Spirit teste de nouveaux réglages de suspension. Abaissée et durcie, il n’y a pratiquement plus de débattement. La monoplace ne prend plus de roulis, ses roues restent bien en ligne et Claude l’emmène joyeusement à fond de 4 dès la moitié de la ligne droite. Oui, ça tire trop court, le moteur TU 1100 culmine à 125 km/h. Le remède est trouvé, une boite 5, aux rapports plus longs, va arranger les choses et permettre un bon 140/150 km/h… Attention ! il y a un beau 90° à droite en bout de ligne droite !
Claude sera à Spa, les 28 et 29 septembre. Il y fera rouler sa GT 40, sélectionnée pour cet événement international. On en reparlera.
Joséphine, la MGB termine le rodage de ses nouveaux pistons pour le rendez-vous du 5/6 octobre du Dijon Motor Cup, à Dijon-Prenois. Nous y serons pour soutenir Jean-Luc, son fidèle pilote.
Pascal et son fils sont venus avec la belle Royale F Ford et, à part une petite fuite à la commande de passage de vitesses, maîtrisée grâce un gobelet réceptacle dûment homologué. Cela n’empêche pas d’attaquer. Résultat ? Des sorties de courbes que l’on peut qualifier d’optimistes et poussiéreuses et des temps au tour aux alentours de la minute.
Charles et son Era, la voiture d’un amoureux de la mécanique et du saucisson, ce qui n’est pas incompatible.
Jean-Philippe nous rappelle qu’une Élise est avant tout une Lotus. Bien conduite, comme c’est le cas ici, c’est une formidable voiture de circuit. Son propriétaire la connaît sur le bout des doigts et n’hésite pas à la présenter.
Formule Vee irlandaise de Marc, qui se démène pour faire vivre le Club formule Vee France : les projets pour 2020, des courses sur les circuits mythiques de Spa, Zandvvort et aussi Dijon, un projet de refabrication de monoplaces « vintage » par des grands noms de la F Vee. Mais que de mal pour faire sortir des garages où elles dorment, quelques voitures parmi les 35 possibles. Le week-end du 19 octobre, Marc participe au grand rendez-vous d’Hockenheim. Soixante-dix formules Vee sont inscrites, mais seulement trois ou quatre françaises, décidément la formule Vee est maudite en France.
La Formule Ford du discret et rapide Gerret, qui nous claque régulièrement des 57 secondes au tour.
Le Racer DHR à moteur Kawa 500 est fin prêt pour le GP de Limoges le week-end du 6 octobre. Si vous êtes dans le coin, n’hésitez pas à rencontrer Daniel (non il ne mord pas) et vous faire expliquer la fabrication de son Racer.
Plusieurs Seven en piste, toutes très rapides et bien adaptées au circuit de Pouilly.
Le Racer M 20 n’est pas en forme, nombreuses et mystérieuses coupures motrices, alimentation d’essence ? Allumage ?
La magnifique Stratos tourne comme une horloge.
Un nouveau pilote pointe le bout du nez pour l’instant avec une grosse BM. Il est venu pour voir, il y aurait de la monoplace dans l’air…
La photo de groupe des 11 voitures.
Un scoop, en l’absence de Jean-François le pilote de développement, Jean-Luc, notre Stig, ne peut s’empêcher de faire le fanfaron avec la trottinette du Spirit… ici en pleine séance de réglage châssis. Propulsé par la formidable énergie générée par son mollet droit, il dépose littéralement la Caterham (bon, elle était arrêtée). Daniel en reste baba, écœuré, il repart à pied. Prochaine évolution, le montage d’un monstrueux moteur de Vélosolex, promesse de griserie d’accélération foudroyante. Nous cherchons un sponsor fabricant de pansements et désinfectants divers… OK, on a déjà le lave-glace Spirit Racer.
Fin d’après-midi, on remballe, alors c’est quand le prochain roulage ?
Bien sûr, les copains sont là, mais pour que la fête soit complète, il nous manquait malheureusement l’équipe Egel coincée dans le Morvan, Jean-François en vacances et Christian, l’Auvergnat, qui laisse le gazon des bords de circuit repousser.
Quant au prochain roulage, il aura lieu le 18 ou le 25 octobre, toujours selon le même principe. Que ceux qui partagent notre philosophie « Spirit Racer Club » (convivialité sans frime) n’hésitent pas à nous rejoindre.
Merci à Jean-Luc pour ses photos et mes excuses à ceux qui n’ont pas vu le « tizozio » sortir de mon clic-clac.