Nous avons déjà étudié les monoplaces Talbot Lagot des années 1950, ici, nous remontons aux origines de la marque, cinquante ans plus tôt.
Les firmes se rachètent les unes les autres, créent des filiales. Ainsi, en 1903, dans trois pays différents la France, l’Angleterre et l’Italie, Adolphe Clément et l’Anglais Charles Talbot fondent Clément-Talbot, puis une filiale Clément-Bayard en France.
Nous avons déjà consacré un article aux Talbot : « Talbot-Lago GP, la première Française à remporter un Grand Prix de F1 »
En 1919, c’est le rachat par Darracq, constructeur des vélos Gladiator, la firme devient Clément-Talbot-Darracq.
Darracq est un constructeur de moteurs, y compris pour les avions.
En 1920, l’entreprise devient Talbot-Darracq.
1921, premières compétions au Mans, à Broockland, GP de Boulogne, GP de Provence, GP de Cuba.
En 1922, les ingénieurs Virenzo Bertranione et Walter Brecia, anciens de chez Fiat fuient l’Italie et viennent à Suresnes, ils créent le moteur 1,5 l, huit cylindres en ligne, deux ACT et compresseur. C’est un moteur sophistiqué, il contient environ 200 roulements à rouleaux, la transmission est décalée, l’arbre passe à côté du pilote qui est donc assis sur le plancher. Le châssis est à longerons en échelle.
Moteur
En 1928, Talbot arrête la compétition, les trois voitures sont vendues à Emilio Materassi qui se tue en course le 9 septembre sur le circuit de Monza lors du Grand Prix d’Italie. Luigi Platé, pilote et ingénieur, reprend la suite. En 1931, il modifie le châssis en l’étroitisant et installe des carbus Weber.
En course
L’album photos
Le moteur modifié par Luigi Platé