Le 15 août, l’équipe du Bourgogne Historic Racing (BHR) organisait sa 7e montée, sur le parcours mythique d’Urcy, emprunté autrefois en championnat de la montagne.

Cent quatre-vingts engagés, tous dans le respect des normes FFVE, dont 20 du Spirit Racer Club. Le BHR nous a réservé un espace, installation du balisage des barnums et du kit de survie (barbecue) se fait en amont. Tout est soigneusement désorganisé, ce qui est installé à droite est ensuite déplacé à gauche avant de revenir au centre et… de repartir à droite ! Toute cette agitation calmée, nous pouvons exposer nos véhicules et rencontrer les copains.

Le BHR a tenu son pari : envoyer sur cinq montées les 180 inscrits, répartis en trois séries, panachées entre les différents modèles de voitures, le tout sans temps morts, ni longues files d’attente (certaines montées pourraient en prendre de la graine). Les participants ont reçu des cadeaux sympas (tee-shirt et produits locaux), une pause déjeuner était prévue. Les montées étaient agrémentées de commentaires pertinents sur chaque voiture ou pilote. Chapeau bas devant les speakers, ils connaissent le sport auto sur les poils de la bonnette.

Pas de pépin à signaler, juste deux-trois petites pannes vite dégagées à la dépanneuse. Le beau soleil a menacé de se grisailler un peu en fin d’après-midi. Prémisse d’orage ? Non, le BHR n’a pas voulu et de pluie il n’y a pas eu…

Conséquence des annulations et reports dus au Covid, de nombreux événements se chevauchaient ce week-end du 15 août :

  • une manche de championnat de France d’Auto Cross à Ys-sur-Thil ;
  • la montée touristique de la Rochepot ;
  • le rassemblement mensuel du Bel Air N 6 ;
  • l’embouteillage d’Arnay-le-Duc ;
  • et bien entendu, la montée d’Urcy.

Le paddock

 

Vue partielle du paddock, une bonne partie du terrain est gravillonnée, les voitures sont rangées selon l’ordre des départs.

 

 

 

Superbe Alfa Tubollare replica.

 

Magnifique Terrot venue en spectateur… on aimerait en voir rouler avec nous le 27 août, lors de notre prochain vendredi du Spirit Racer Club.

 

 

Briefing d’Hubert Pretin, net, clair précis, en résumé : « ne faites pas les c… ».

Le paddock du Spirit Racer Club

 

Vingt voitures du Spirit, merci au BHR pour cet emplacement, au début de la journée c’est bien garé un peu moins bien en fin de journée.

 

 

 

 

Corinne, notre féminine du jour, conseillée (?) par Didier, cinq montées dans la journée et toujours le sourire.

 

Les impressions de François Belorgey  : « Cent quatre-vingts pilotes amateurs passionnés de belles mécaniques des années 60/70 avaient répondu à la sollicitation de Hubert Pretin, organisateur chaleureux et efficace. Chaque année, je cultive la nostalgie de cette épreuve qui brilla au Championnat d’Europe de la Montagne il y a 50 ans. Ma première participation en 1968 où Beltoise et Pescarolo chauffaient la piste à fondre le bitume avec leurs Matra de Grand Prix me donne un petit avantage de notoriété incontestable. Mon classement de l’époque avec une petite Ford Anglia poussive est à oublier, mais en 2021, l’instant où le directeur de course égrène les secondes avant de me libérer me donne une bouffée de bonheur. Cinquante-trois ans plus tard, je jette encore mon racer anglais dans les lacets de Montculot avec la fougue du débutant. Papy fait de la résistance ! Assis, entre les montées, sur mon pliant, au côté de la Lotus, on me consulte sur un champion que j’aurais connu, un ancien rallyeman dont j’ai oublié le visage se rappelle à moi. Accompagné de quelques potes, il est aux anges quand je prononce la phrase magique : “Toi tu marchais fort avec ta Samba”. Des décennies plus tard tout le monde est devenu Alain Prost ! Un autre me dit : “Tu devrais faire un livre”. Je sors du carton un exemplaire, je le dédicace. Petit bonheur pour un gars ayant connu l’école à minima. À la descente de la dernière manche, j’ai la larme au cœur en pensant à mon ami intime de jeunesse Jean Rémi, pilote éphémère d’Urcy, arraché à la vie, à notre vie à 21 ans. »

 

Derrière la plaque officielle de la montée se cache Jean-Philippe, le responsable du circuit de l’Auxois-Sud.

 

Ça discute beaucoup.

 

 

Ne pas oublier le mode d’emploi !

 

Denis bichonne sa magnifique formule Junior Fiat Wainer.

 

Jean-Paul fait de même sur la belle GRAC CESCA.

 

D’autres invoquent Saint Tofer, saint patron des carrossiers.

Gueules de pilotes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean Luc connait la montée mieux que personne, il est né à 10 km.

 

 

 

 

Alain, un de nos photographes, merci pour les clichés.

 

Quand on n’a pas de parasol, on fait avec les moyens du bord.

 

Pause repas

De l’avantage d’avoir un aileron bien solide…

 

Serge aussi à l’aise avec la clé de 13 qu’avec le barbecue

 

Que d’eau ! Que d’eau !

 

Une (petite) partie de la tablée.

La montée

 

La Seven, construite par Daniel, son pilote, carrosserie Loisirs Créations, châssis Champion et moteur Peugeot XU 1600 cc en aluminium.

 

MGB FIA de Nick.

 

La Torralba, unique rescapée, sauvegardée par l’équipe Egel.

 

Lotus Elan et son pilote Jean Philippe, responsable du circuit de l’Auxois-Sud, il sait ce que piloter veut dire.

 

Barquette Merlin Honda du team Egel.

 

Formule Saab Quantum, moteur trois cylindres deux temps, graissé à l’huile senteur fraise (paraît-il).

 

Martini Renault.

 

Le Racer DH de Daniel, moteur 500 GPZ, sixième saison de roulages, sans problèmes majeurs, construit par son pilote.

 

Barquette GRAC de Jean-Paul.

 

La Stratos V6 du Team Egel.

 

Formule junior Fiat.

 

Le M 21, désormais au point.

 

Porsche Orlando, double compresseur.

 

Le CC 21 construit par Serge, sur la base du kit Loisirs Créations.

 

Porsche 924 de Claude.

 

Seven de François, il connait la route mieux que le contenu de ses poches.

 

Les clubs Marcadier, ainsi que les Dingos Gordos Nivernais, le SRT et Meca Passion 21 étaient présents.

 

Djet modifiée.

 

Cabriolets Fiat et une très rare Facelia.

 

La question du jour : « comment un grand (et sympathique) pilote de 1,90 m entre-t-il et… ressort-il (intact) d’une JD de moins d’un mètre de haut ? »

 

Surpuissante Mercedes.

 

Non seulement Stand 21 est un des sponsors de la montée, mais il y participe à bord de cette magnifique Jaguar.

 

19 heures, la traditionnelle parade des voitures, la journée se termine, la route est rendue à la circulation… à l’an prochain.

 

Merci et grand coup de chapeau à toute l’équipe d’organisation, et à Hubert qui  a mouillé sa chemise

 

 

 

Photos : Jean-Luc, Alain, Paul Line, Patrick, Guy, Nick.