Vendredi 20 mai à l’aube… heu enfin presque, sur le circuit de l’Auxois-Sud, tout est prêt. Jean-Philippe arbore son porte-voix ( le fameux krazucki), le 4×4 est équipé de sa sangle de remorquage, les toilettes sont ouvertes et la bière sous pression…. Go!

Parmi ceux qui roulent sur circuit, on recense plusieurs catégories…

Les rêveurs

Daniel s’interroge : laquelle choisir ? La rouge ? La bleue ? La Seven ? Ou le racer ? Cruel dilemme !

« Les enchaînés » autrement dit, ceux dont les engins ont une transmission par chaîne.

Monoplace coque carbone et Hayabusa ; elle finira sa journée dans la catégorie sans chaîne.

 

 

Transmission par chaîne, deux paliers soutiennent l’arbre de transmission, il n’y a pas de différentiel.

 

 

Le M 20, tout frétillant, rajeuni par Christian, retrouve le terrain de ses débuts.

 

La mise au point continue, la suspension avant est à abaisser, le carrossage arrière à régler. Le 500 GPZ est une excellente idée de montage pour un racer léger et amusant !

 

Tom Cruise en personne dans la suite de Top Gun ? Non, notre Christian, le tueur de marguerites qui prend la pose… Broum broum…

« Les enchainés » motos

 

Magnifique mono Ducati, un roulage spécial mono est organisé le 3 juin sur le circuit.

 

Très belle Yam.

« Les enchaînés » side

Premiers tours de roue du side d’Alexia et Renaud, moteur Ducati bicylindre, suspensions Fournales. Cela se passe plutôt bien, mise au point du moteur, réglages de dureté des suspensions ; des positions de conduite et des emplacements des poignées de rappel du singe, en l’occurrence une bien charmante guenon !

Leçon de dynamisme d’un couple, qui, à l’âge où beaucoup sont obnubilés par le décompte de leurs points d’une retraite qu’ils passeront sans doute à s’ennuyer, se lance dans le pilotage de cet engin asymétrique et surprenant qu’est le side-car basset… Un autre couple s’est aussi embarqué dans l’aventure ; ils viendront nous rejoindre bientôt… Cela vous tente ? Venez les rejoindre !

 

 

 

Séverine, un ange entre deux démons ; l’équipage du 750 Honda participera à la montée historique de Brouilly dans le Beaujolais les 11 et 12 juin.

 

Affiche originale créée par Emma, bravo à la nouvelle assistante du circuit de l’Auxois-Sud.

 

Conseils, discussions bien sympas entre équipages de side.

Les indécis

Séverine propose la place du singe à Jean-Philippe (le patron du circuit). Ce dernier ne peut résister, répétitions sur le paddock, ça va, oui c’est OK. Mais dans un éclair de lucidité, il rendosse sa fonction de responsable et s’écrie : « Je n’ai pas de cuir ! Le prétexte est imparable, mais ce n’est que partie remise, on en reparlera au prochain roulage le 24 juin.

 

 

 

« Les déchainés », avec eux, pas de chaine.

 

La Seven à moteur Peugeot Xu 1600 de Daniel.

 

Remise en route d’une Caterham par Claude, tout est OK. C’est aussi la traditionnelle panne d’essence du jour.

 

Le M 21 à moteur TU 1400 de Guy, sur le paddock, il démarre au quart de tour et ronronne de plaisir.

 

Trois tours de circuit, surviennent des coupures mystères et c’est le retour à la ficelle.

 

Alain est venu avec sa superbe formule Renault.

 

Le mécanicien et le pilote sont heureux.

 

Le moteur tourne comme une horloge comtoise, un régal.

Formule VEE

Marc P. du club Formule Vee en avait parlé, des formules Vee renaissent du côté de Grenoble. construites par Thierry Baboulin ( les fameux buggy Baboulin) et sa sympathique équipe, tout est fait dans les règles,  dessinées, calculées et construites par des pros, comme à l’époque,  des gabarits sont préparés. Je crois que trois autres exemplaires sont prévus. Ce sera peut-être une vraie renaissance de la formule Vee, méconnue et méprisée en France. Elles pourront courir sur les plus grands circuits, tels que Hockenheim, Spa, Zolder.

Avec l’aide du club formule V un dossier est en préparation.

 

Les carrosseries sont fabriquées sur les moules d’époque rénovés.

 

Le fameux train de Cox est conservé.

 

 

Moteur Cox 1600 avec sa boite de vitesse.

 

Les formules Vee ont le moteur en central arrière ; elles gardent le refroidissement par air de la berline, un gros radiateur d’huile est ajouté, par sécurité.

 

La suspension arrière utilise les trompettes de la Cox, des disques de freins remplacent les antiques tambours.

 

Le 1600 est alimenté par deux carburateurs de moto.

 

Échappement 4 en 1, le moteur et sa boite de vitesses se déposent très rapidement.

 

Commande hydraulique de l’embrayage.

 

Commande de la boite de vitesses par câbles, c’est du beau montage.

 

Prochain roulage, le vendredi 24 juin.