Retour sur l’aventure du tricycle Mototri au Paris-Pékin, 1907 ; perpétuellement en retard, abandonné en panne d’essence dans le désert de Gobi on le croyait disparu à jamais… Cent-douze ans plus tard, une réplique concrétise l’exploit.

Le Contat Mototri, de 1907, trois roues dont deux à l’avant, est équipé d’un moteur 4 HP monocylindre refroidi par eau ; deux vitesses. La transmission se fait par chaine vers le moyeu arrière (brevet Rivière). Les suspensions avant sont à ressort à lames et à l’arrière via les ressorts de selle, il est équipé de pneus de 26 x 3 pouces. Équipé d’une caisse avant c’est le Mototri livraison, d’un siège avant, c’est le Mototri tourisme.

 

Version tourisme, le passager est installé confortablement à l’avant dans un beau fauteuil en cuir, certains appellent cela un siège de belle-mère !

 

Le châssis

Première version.

 

Deuxième version.

Le moyeu arrière avec changement de vitesse.

 

 

Le moteur

 

 

Les plans

 

 

 

Version promenade

 

 

Version course

 

Le Mototri Conta lors d’une traversée des USA.

 

Le Mototri du Paris Pékin.

 

 

La version reconstruite

Anton Gonissen, architecte belge, décide de participer à l’édition du Pékin-Paris de 2019. Sportif accompli, il est fort de trois Paris-Dakar, quatre rallyes en Égypte. Il court en moto, en quad et en 4 x 4. Le problème est de trouver un Mototri, il n’en reste que quatre dans le monde, il déniche une réplique en Australie. Le cadre est une copie de l’original, le moteur est un BMW F 650 monocylindre, l’essieu avant provient d’Austin 7.

La réplique à son arrivée en Belgique : Anton Gonissen, conseillé par l’université de Gand, renforcer le châssis et adapter la réplique pour le rallye. Pas de suspension arrière, une selle de Harley-Davidson sera montée.

 

 

 

Plans de la version 2019.

 

 

 

Anton essaie de convaincre sa femme de l’accompagner.

 

Mais, il n’y parvient pas, il décide alors de partir avec un ami, Herman Gelan, architecte et grand sportif.

 

 

Les essais commencent.

 

 

Le copilote est assis dans le fauteuil avant ; dire qu’il y a des copilotes de rallye qui se plaignent !

L’aventure commence.

 

 

 

 

 

 

Des galères.

 

Beaucoup de soucis avec le train avant, des conditions météo défavorables, des routes et chemins défoncés, le tri est difficile à conduire.

Paris tenu.