Montées historiques suprimées

Les organisateurs de montées historiques ont de plus en plus de mal à organiser des événements qui ont pour but de faire revivre d’anciennes épreuves. Les contraintes administratives sont de plus en plus lourdes et complexes. Elles sont gérées par la fédération du sport automobile : pourquoi sport automobile (ou moto), alors qu’il n’y a pas de classement?

Pourquoi imposer un directeur de course alors qu’il n’y a pas de compétition ? Pourquoi imposer des normes et des commissaires quasi équivalentes à celles d’un GP, ce qui entraîne des frais que beaucoup de clubs organisateurs ne peuvent assumer ! Ces montées sont des reconstitutions historiques dont le seul but est de faire revivre l’histoire de l’automobile et de la moto. La logique voudrait qu’elle relève du ministère de la Culture !

Régulièrement, écœurés par ces « diktats » des organisateurs expérimentés abandonnent. Bientôt, seules de grosses structures aux reins solides et au carnet d’adresses bien remplis pourront organiser des montées historiques ! Et adieu retombées financières importantes pour les associations, communes et commerçants locaux  ! Exit le dynamisme de la vie locale !

Les courses de côte sont sur le déclin et ne rassemblent souvent qu’une cinquantaine d’engagés. Une montée historique en réunit souvent plus de cent. Un « gâteau » sans doute bien tentant !

Quelle solution envisager pour stopper cette mort programmée ?

Extrait de la vie de la moto du 11 juillet 2019