Le dimanche 21 juillet, la course de côte officielle de Lormes doit être doublée par une montée historique sur le même parcours. En course de côte, les listes d’engagements se réduisent à vue d’œil, il en va tout autrement pour les montées historiques.
Il y a une semaine, le directeur de course de la FFSA, (mais pourquoi donc course alors qu’il n’y a ni classement ni chrono ! Pourquoi d’ailleurs les montées historiques dépendent-elles d’une fédération sportive alors qu’il s’agit de préservation du patrimoine automobile ? Ne vaut-il pas mieux voir des véhicules uniques sur la route ? Faut-il accepter qu’elles dorment et glissent lentement dans l’oubli au fin fond de garages ou de granges ?) Mr J.-M. Pigenet décide de limiter l’accès à la manifestation à 15 véhicules datant d’avant 1990 et immatriculés et refuse monoplaces, protos et barquettes… ce, en parfaite contradiction avec des propos précédents où il avait donné son accord.
La réglementation devient-elle le « fait du Prince », selon le bon vouloir d’un membre de la FFSA ? Ce qui est vérité dans une région, ou pour une montée, devient donc erreur dans une autre ? Les autorisations sont-elles accordées ou refusées en fonction de sympathies ou d’antipathies entre organisateurs et fédérations ? La lune ou tous autres critères farfelus influent-ils sur les prises de décision ? Mystère ! Ce qui est sûr et certain, par contre c’est que d’une part :
- on considère les pilotes comme un facteur négligeable. Ce sont pourtant eux qui, au volant de voitures parfois très dispendieuses, et/ou capricieuses, font le spectacle et drainent les spectateurs.
- et que, d’autre part, on balaye par une décision arbitraire, l’implication des communes et des associations locales à l’origine de ces manifestations !
Le revirement du responsable FFSA de Lormes a empêché des inscriptions aux montées des Abbans ou de Chamrousse qui avaient lieu le même jour !
Faut-il qu’à leur tour, les pilotes se fédèrent et exigent des fédérations une charte de qualité et la tenue des engagements pris ?
Chapeau bas par contre devant les équipes d’organisateurs obligés de monter des dossiers administratifs complexes, contraints de — et cela sans aide aucune – se frayer un chemin dans le dédale de textes abscons… De plus en plus nombreux sont ceux — et on les comprend — qui baissent les bras et abandonnent ! Quant aux autres combien de temps tiendront-ils encore ?
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Bonjour
moi je suis très déçu pour vous, car, en 2018, après la fin de course de côte de Lormes
où j’étais commissaire ainsi que madame, le responsable des commissaires m’a dit souhaiter trouver une animation pour compléter l’épreuve pour 2019. Je lui parle alors de la course de côte de Montgueux de son fonctionnement et contact est pris. En 2019, pour des raisons de santé et financière, je ne reprends pas ma licence FFSA ; madame officie et moi je l’accompagne. Pas de problème pour le peu d’épreuves que nous faisons, sauf qu’au mois de mai, un SMS annonce à madame qu’elle n’aura pas son poste attribué comme les autres années, car monsieur n’a pas de licence. Elle trouve un autre commissaire pour me remplacer, mais l’organisation ne donne pas son accord. Madame se désinscrit donc. Quant à moi, j’appelle le responsable des commissaires de la course de Lormes, Mr Michael Auffay, pour lui proposer de m’occuper des voitures historiques. Madame a son poste refusé. Je n’aurais pu être présent le jour de la course (opération pour une prothèse au genou gauche). Je suis très déçu, car à Montgueux, pendant de nombreuses années, j’ai donné le départ aux historiques le dimanche. Ce que ces messieurs oublient, c’est qu’une promenade d’autos historiques passe dans la course de côte entre deux montées et que le directeur de course donne juste le départ.
C’est bien dommage pour vous et publics ; comme disais mon grand-père
AVEC un Âne tu n’enferras jamais un Cheval de Course lol
Cordialement, Luc