C’était la seizième montée organisée en un quart de siècle d’existence par les Dingos Gordos Nivernais. Le club, le comité des fêtes de Bona, aidés par une vingtaine de bénévoles ont encore une fois réussi leur pari et organisé un beau week-end de montée historique avec, en vedette, les Renault et dérivées sportives.

Le parcours d’environ 1,500 m emprunte une petite route qui serpente dans un sous-bois. Fraîcheur assurée pour les spectateurs, mais reflets sur les parebrises pour les conducteurs. La montée aligne de bons enchaînements de courbes rapides ainsi qu’une belle épingle gauche très agréable à négocier. Pas de chicane (sauf à l’arrivée par sécurité), le revêtement est moyen, avec, par-ci par-là ce que les spécialistes appellent du « point à temps », c’est-à-dire en langage humain normal, des rustines de goudron !

Plus de 80 voitures sont engagées, dont une grosse majorité de Renault et de ses dérivées. La finition et le soin apportés au montage de toutes ces voitures sont remarquables, Dingos Gordos ne rime pas avec bricolos !

L’organisation est détendue, mais efficace ; l’accueil chaleureux. La météo (heureusement !) se révèle moins caniculaire que les jours précédents. Bref, tout concourt à ce que cette journée soit une réussite et s’en est effectivement une !

Dès la longue prégrille, les choses sont claires, les Renault sont à l’honneur, à commencer par les petites 4 CV, mais fini les petits moteurs de 750 cc, nombreuses sont les « puces » propulsées par les 1100, 1300, et plus signés Gordini.

 

Pour maintenir une 4 CV au sol, gros pneus, suspensions surbaissées, ailes élargies, voilà la recette, le tout additionné de beaucoup d’huile de coude, de sueur et de compétences.

 

 

 

 

Magnifique exemple de 4 CV « gordinifiée » !

 

Le moteur est préparé dans les règles de l’art, arbre à cames, allégement, équilibrage, ajustement aux petits oignons, les démarrages sont très impressionnants et… bruyants.

 

Habitacle soigné, nouveau tableau de bord, siège baquet, harnais, extincteur rien ne manque, une vraie voiture de course !

 

Un souci du détail souligné par cette sécurité de marche arrière, le levier est surélevé !

 

Envie d’un V6 turbo ? C’est fait.

 

Mais il n’y a pas que les 4 CV dans la vie, il y a les Dauphines, dont cette « Strakit » de la grande époque avec ses cicatrices de guerre encore visibles.

 

Une des plus belles, ailes « Queron », moteur de Clio 1400 repassé en carbus doubles corps, allumeur de 205 GTI, radiateur avant, réservoir de Fiat 500, étrier de freins de R 16.

 

Une souris verte dans les bois…

 

Bien sûr, les R 8 Gord sont nombreuses.

 

 

Dans la gamme Renault, je veux la Turbo 2.

 

Il y a aussi la « quatrelle », presque d’origine…

 

Ou vitaminée par le V6 PRV installé dans le coffre arrière, au prix de beaucoup de modifications.

 

La gamme Alpine fait partie de la fête.

 

 

 

 

 

Devenue rare, la R 17 a aussi un beau passé sportif !

 

Ce n’est pas du Renault, mais un petit coupé 104 avec le moteur transplanté à l’arrière. Ce n’est pas mal et efficace.

 

Retour au classique avec la belle Capri, non ce n’est pas fini pour elles !

 

La BM de Claude, un habitué des montées historiques bourguignonnes.

 

Magnifique peinture pour cette Lancia !

 

Rare en France, le coupé GTM fabrication anglaise, caisse en polyester sur un châssis tubulaire. Le moteur est un Austin mini, mais passé de traction avant en propulsion arrière. Je n’ai même pas eu le temps de parler à son propriétaire… Il n’est pas toujours facile de piloter, discuter, photographier, renseigner…

 

La splendide NSU TT, une des plus belles voitures, récompensée par une coupe lors de la remise des prix.

Trop peu de monoplaces et barquettes, dommage quand on pense à celles qui sont propulsées par des mécaniques Renault.

Une formule libre, sur base Martini, je crois.

Et nos pilotes du Spirit Racer ? Ne les cherchez pas, ils se sont installés (hypocritement ?) sur une surface plane, sous prétexte de ne pas endommager les planchers des voitures ! Juste à côté de la ligne de départ… de la buvette et du stand de produits régionaux.

 

Patrick et sa Torralba 1600, il a même rencontré un ancien collaborateur de Daniel Torralba, du temps de la construction de cette barquette.

 

Alain profite des régimes moteurs du 2 l Honda de la Merlin. Il a supprimé la lame inférieure du capot pour ne pas frotter le goudron.

 

Regard fixé sur la trajectoire, mains fermes sur le volant, le M 20 et son pilote, heureux, mais concentré négocie la jolie épingle gauche. Plus loin, c’est (presque !) à fond de 5… le pied !

 

La parade, bouquet final de cette superbe journée, les voitures redescendent côte à côte, pour le plus grand plaisir des nombreux spectateurs.

Ils sont Nivernais, ces Dingos des Gordos, passionnés et sympathiques. Grâce à eux cette montée est la fête du constructeur sans patente. Un rendez-vous à ne pas manquer, il est déjà pris pour l’an prochain.

Photos : Guyecar, tirées du FB des Dingos Gordos Nivernais.

 

 

 

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