Les midgets open wheel, ou sprint cars sont des petites monoplaces qui courent sur des circuits ovales. La distance totale parcourue varie entre 4 km et 40 km. Lors des premières courses dans les années trente, les compétitions se déroulent sur des pistes de vélodrome en bois (également utilisées par les motos de board-tracker) aux virages relevés. Viennent ensuite des circuits cendrés ou goudronnés. Le mouvement midget gagne ensuite l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Des courses ont toujours lieu en Angleterre et Amérique du Sud.
Selon les pays et les organisateurs, on recense de nombreuses catégories de véhicules. Il est difficile de s’y retrouver. La longueur des circuits, toujours ovales, varie et commence au 1/5 de mile, soit 320 mètres. À ma connaissance, on ne recense qu’une seule course démonstration en France (date inconnue). Jean Ragnotti y avait participé, le midget est peut-être encore exposé au musée de Loheac. Plusieurs courses se sont déroulées chez nos voisins belges, à Warneton.
Selon les catégories — Quarter Midget, TQ Midget, Micro Sprint, Mini Sprint, Sprint Cars, Roadster — les midgets sont équipés de moteurs quatre et six cylindres en ligne ou en V. On trouve le quatre cylindres à plat de la coccinelle ainsi que le V8. Le V8 Ford Flat Head à soupapes latérales de 80 CV est beaucoup utilisé avant la Seconde Guerre. En France, on le retrouve sous le capot des Ford Vedette et Versailles. Il équipe les Camions Simca Cargo de l’armée. On utilise aussi des moteurs de moto qui évoluent avec l’ACT et l’injection. Voitures et châssis deviennent plus sophistiqués, mais restent toujours à essieux rigides avant et arrière. Pour éviter les accidents graves, les midgets seront d’abord équipés d’arceau de protection, puis d’énormes ailerons plaquent les voitures au sol. Les courses restent toujours très spectaculaires et appréciées du public, amateur de shows à l’Américaine. On garde le principe du circuit ovale (ou ovales tracks), où l’on engage trop de voitures en même temps sur un tout petit circuit, pendant très peu de temps ! Le « must » du genre : les 500 miles d’Indianapolis avec des « roadsters » plus imposants, avant que Lotus impose le moteur central arrière et les suspensions indépendantes.
Album photo : nous remontons dans le temps
Les modernes
Les versions Indianapolis, les derniers dinosaures.
Poste de conduite.
Le grand volant est proche de l’horizontale ; le pilote, assis haut perché au-dessus de l’arbre de transmission, a les jambes fort repliées.
Châssis
Les plans
Quelle que soit la catégorie, on retrouve les mêmes principes, moteur avant, essieux rigides, silhouette générale.
TQ Midget
Catégorie de midget réduit au 3/4, propulsé par un moteur de moto à l’avant. On retrouve les caractéristiques des « grands » : suspensions à essieux rigides avant et arrière, roues de 10 ou 8 pouces. Les courses se déroulent sur les petits circuits ovales, certains sont couverts, permettant des courses l’hiver.
Kurtiss
Le plus grand constructeur : débute en 1930, fabrique 550 midgets prêts à courir et plus de 600 kits.
Sources et liens: Mécanique Populaire, Build a racing car (VelocePress), Wikipedia.
Excellent sujet plein de photos intéressantes qui valent beaucoup mieux que de longs discours. Merci Guy.