Évolution d’un Racer 500 à l’image du M 20 ou du DH. Pour respecter le style Racer, il faut garder les grandes roues étroites, le poste de pilotage échancré, la position de conduite assise et non couchée, le nez rond.

 

 

Silhouette d’un Racer 500, grandes roues étroites, nez arrondi, cockpit échancré, avec ou sans capot arrière.

Actuellement sur le M 20 et le DH à moteurs de moto, nous disposons d’environ 45 à 55 CV. Une augmentation de puissance est possible jusqu’aux 70 CV, soit par le montage de moteurs moto plus gros, d’environ 750 cc, bicylindre tel que le Yam Super Ténéré ou le Honda Transalp ou mieux encore, un beau V Twin en ligne, Ducati, Susuki. Leur style correspond aux gros Racers 500 à moteur VTwin Jap, cela exige un châssis un peu plus renforcé. Par sécurité, des freins à disque sont les bienvenus. La transmission reste par chaine. Une question subsiste : faut-il un différentiel ou pas ? À l’origine, contrairement aux 500, les Racers 1100 étaient en majorité équipés.

En ce qui concerne la transmission par chaine, il faut bien aligner les pignons et couronnes, prévoir un réglage de tension et, aussi, pour éviter les déraillements, poser un guide-chaîne comme sur les motocross.

 

Moteur JAP V Twin des années cinquante.

Des Racers ont aussi utilisé les moteurs à plat bicylindres de BMW (ou Zundap) ; on peut le monter à l’avant, comme sur le beau Racer Debuire, ou en central arrière comme sur le Lefevre. Il peut être accouplé à un pont arrière rigide (Aronde, Santana, Niva, Panda 4×4) ou à roues indépendantes (Sierra, Spitfire, BMW, Mercedes). Dans ce cas, le montage sera un peu plus lourd.

 

Le Racer 500 Debuire moteur avant, Zundapp ou BMW, propulsion, quatre roues indépendantes, châssis multitubulaire. À lire absolument, le livre écrit par sa fille Catherine en explique l’aventure. Alors, qui se lance dans la construction d’une réplique ?

 

Le Lefevre, à moteur de BMW central arrière et pont de Simca 5 décentré.

Une autre solution de montage est celle d’un Racer 500 à moteur de voiture central arrière. Le moteur de voiture, le TU 1100 du groupe PSA (50/60 CV), monté d’origine sur Ax/205/106 par exemple sera alors accouplé à la boite 2 CV comme chez la Formula Spirit de Loisirs Créations. On peut aussi opter pour une boite de LN, plus robuste et aux rapports plus longs. Il faut par contre garder les grandes roues de 15 pouces et le style Racer ! Le montage est assez facile, le moteur TU ne déroute pas les adeptes de mécanique automobile. Il est courant, hyper léger et incroyablement robuste. La boite et son différentiel d’origine rendent aisées les manœuvres de parking et la marche arrière est bien pratique. Privilégier un montage très soigneux de la commande de vitesses, à l’image des cross-cars.

Utiliser aussi un moteur Renault Cleon fonte d’environ 1200 cc de R 5 etc. est également possible. Il faudrait alors l’accoupler à une boite de Renault 12 par exemple pour avoir un montage en position centrale sans modifier la cloche d’embrayage.

Bien sûr, ce sont des moteurs de voiture, mais à l’époque des Racers 500, des Fiat, 4 CV et… Panhard, réduits à 500 cc ont été utilisés. Un groupe français avait proposé de modifier le règlement en introduisant une catégorie 750 cc qui aurait développé environ 60 CV, comme le TU actuel. Cette proposition a été refusée par les Anglais, partisans du moteur de motos, mais cette catégorie existe aux USA et Canada, où l’on trouve les 500 à double ACT et les 750 cc à simple arbre, ce qui permet l’utilisation des moteurs Crosley.

 

Moteur TU 1100 cc accouplé à une boite de 2 CV. Ce montage est utilisé aussi en cross-car en Bretagne. Loisirs Créations a déjà effectué ce montage sur une monoplace de circuits.

Toujours pour ceux qui préfèrent un moteur de voiture, le moteur type X celui de la 104/Visa/Samba/BX 14/LN, il est compact. À peu de choses près, c’est un cube de 50 cm d’arrête. On utilise l’ensemble moteur/boite de vitesses d’origine, sans aucune modification. Tout alu, il est léger. Positionné couché à 72° avec la boite de vitesse en dessous, son centre de gravité est bas. La version d’origine jusque 1200 cc est suffisante avec entre 50 et 60 CV, nul besoin d’aller dans les excès des moteurs préparés. Le moteur à beaucoup de pièces communes avec le TU. Là aussi, la commande de vitesses doit être soignée. Si l’on excepte les coupés 104, les Samba cabriolet et les voitures préparées course, les voitures donneuses n’ont pas une grande valeur en collection. En cherchant un peu, on trouve de la pièce à prix raisonnable telles des voitures complètes à la carrosserie HS à moins de 400 €.

Le moteur PSA type X 950 à 1400 cc

 

L’ensemble moteur/boite de vitesses/train avant fixé sur sa traverse, montage compact des 104 et dérivées. Le moteur transversal est incliné de 72 ° vers l’arrière, la boite de vitesses est en dessous. Les Mac Pherson, trop lourds et trop hauts ne peuvent pas être utilisés.

 

Moteur X ultra compact, posé sur sa boite de vitesses. Peut-être le moteur le plus facile à installer, la commande de boite de vitesses est en dessous.

Autre montage, le 602 de la 2 CV ou le 652 de la Visa/LN, mais, contrairement, au Racer CC 21, le moteur est en version centrale arrière. Il faut jouer la carte de la légèreté à fond ! Ça manque un peu de chevaux (en version stock), il faut être en dessous des 250 kg, donc châssis ultra léger, moyeux et freins allégés, suspensions avant et arrière à simples triangles oscillants, peut-être des roues étroites de 13 pouces pour le poids ! Il faudrait aussi opter pour une carrosserie mini sans capot arrière, c’est un beau défit de constructeur pour un(e)… pilote taille jockey ou un(e) ado.

Le résultat serait proche d’un cross-car, version goudron, plus léger puisque sans le lourd arceau cage. Les pneus 13 pouces, étroits, favoriseraient la maniabilité sur goudron, dans l’esprit de la Formule 4.

En Italie, il a existé une formule à base de mécanique Fiat 600 en porte-à-faux arrière et roues de 12 pouces. En Allemagne, de petites monoplaces sur base mécanique de NSU Prinz ont été fabriquées.

 

Moteur de NSU Prinz en porte à faux arrière, utilisation du train avant complet de NSU.

Racer à moteur et traction avant

Il y a les DB Monomille à moteur Panhard ou le CC 21 à moteur 2 CV, mais aussi…

 

Emerysson, moteur de moto avant et traction avant, suspensions par éléments en caoutchouc.

 

Racer à moteur avant et propulsion

Racer inconnu, annoncé comme Gordini ! Sur base d’un châssis et moteur de Simca 5, moteur avant, pont rigide arrière. Le pilote est assis au-dessus de l’arbre de transmission. La silhouette est celle, classique, d’un Racer à moteur avant dans le style des années 30 à 50.

 

BEC, moteur de moto Gilera à l’avant, et jantes allégées au maximum.

 

Racer FRS ou Freiss, beaucoup le considèrent comme le plus beau Racer de l’époque, mais le pilote est assis très haut au-dessus de la transmission.

 

Racer Julien sur base de Simca 5, voir aussi les Racers Coll, Chaix, Denis, Hardy, Rouget qui sont des Racers français à moteur avant et longs capots.

 

Witfield (USA) inspiré par les Midgets US, petit Racer léger, moteur bicylindre avant de moto Triumph, légèrement décalé à gauche. La transmission par chaine vers l’axe arrière passe à côté du pilote, qui est légèrement décalé.

 

Le même principe, moteur de moto sur le coté, transmission par chaine, empattement ultra court, je ne sais plus la marque, mais c’est un Racer, en plus on peut régler le carburateur tout en roulant!

 

Traction avant, ou arrière, ou propulsion classique à moteur avant de moto ou de voiture, toutes les options sont possibles pour se fabriquer un Spirit Racer de loisirs

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