Peut-être l’une des plus belles voitures françaises de série, elle est l’œuvre du dessinateur maison, Louis Bionier, déjà auteur de quelques merveilles.

Équipée d’un bicylindre refroidi par air et d’une boite 4 au maniement réservé aux initiés, elle a été sacrifiée par Citroën lors du rachat de Panhard… pour fabriquer des 2 CV camionnettes ! Elle aurait pu connaître un autre destin, mais la direction de Citroën en a décidé autrement et a refusé la poursuite de l’étude d’une Grand Tourisme, mélange de Citroën DS et de Panhard 24. Il est vrai que la SM était déjà dans les cartons.

La carrosserie de la 24 est posée sur une plateforme de DS avec son moteur avant. L’accouplement se fait sans effort ni douleur ! Pour suivre cette aventure, il faut lire le livre de Roger Brioult : Citroën, l’histoire et les secrets de son bureau d’études (éditions LVA) et ses articles stupéfiants qui passent de l’étude d’un hélicoptère à celle de voitures urbaines.

Tout amateur de Panhard se doit de consulter le site Panhard Racing Team, tout y est !

 

La 24 est légèrement allongée et élargie, cela lui va bien.

 

 

 

La coque d’origine de la 24, avec la traverse avant support de boite de vitesses.

Plusieurs moteurs sont essayés, le quatre cylindres de la DS 21 en version 130 CV, mais aussi un formidable quatre cylindres en ligne tout alu à deux ACT, 1987 cc et plus de140 CV !

 

 

Le moteur à double ACT dessiné par Breshia (ancien de chez Talbot Lago).

 

La plate-forme de la DS est raccourcie, la carrosserie de la 24 se pose dessus.

 

 

Train avant de DS, tenue de route garantie et élégance de la 24, magnifique cocktail.

 

Version à moteur Maserati et châssis plate-forme

Plate-forme inspirée de celle de la 2 CV, suspensions hydrauliques ; ce genre de châssis se prête facilement au montage de différentes carrosseries, énorme réservoir à l’arrière.

 

Moteur V 6 Maserati à l’avant, traction avant, roue de secours et batterie chargent l’essieu avant.

 

V 6 Maserati.

Montage de moteurs GS

Le quatre cylindres à plat, refroidi par air fut monté dans des 24 par des artisans de talent, résultat 170 km/h. La boite GS beaucoup, plus volumineuse que celle de la Panhard (mais bien plus solide) n’était pas facile à installer, il a fallu accoupler le moteur GS à la boite Panhard.

Le train avant ne suivait pas, son guidage était à reprendre. Il faut dire que c’était toujours le même depuis les petites Dyna X !

Il y aurait eu un début d’études avec NSU pour le montage du quatre cylindres à air, mais en traction avant et moteur transversal… sans suite !

 

 

 

Moteur GS et compresseur au Citro Racing.

 

Une 24 au départ du Paris Dakar… pas à l’arrivée (voir Panhard Racing Team) !

 

Des versions de la 24

 

Quelques cabriolets fabriqués à titre individuel, il y aussi quelques breaks et des versions quatre portes.

 

Étude de style.

 

Les 24 CT en compétition, voir le site Panhard Racing Team (eh oui, il est vraiment incontournable).